[FUCKING SERIES] : Raising Dion saison 1 : Élever un potentiel super-héros

Par Fuckcinephiles

(Critique - avec spoilers - de la saison 1)
Raising Dion, une des dernières séries signée par Netflix, est l’adaptation d’un comics de Dennis Liu sorti en 2015 et raconte donc l’histoire d’un jeune garçon afro-américain de huit ans, Dion, élevé seul par sa mère Nicole après le décès de son père Mark et qui se retrouve du jour au lendemain avec des pouvoirs. Avec l’aide du meilleur ami de son mari et parrain de Dion, Nicole va tout faire pour essayer de comprendre l’origine des pouvoirs de son fils.

Copyright Netflix

Produite par Michael B. Jordan (il tient également un rôle secondaire dans la série et incarne le père de Dion), Raising Dion est une série de science-fiction qui peine à surprendre dans sa globalité mais l’ensemble reste divertissant et il faut l’avouer, on continue également de regarder car le jeune acteur qui incarne Dion, Ja'Siah Young, est terriblement attachant, bien que son jeu reste parfois assez limité. Quant à Alisha Wainwright, l’actrice qui incarne Nicole (précédemment vu dans la série Shadowhunters), elle est convaincante dans son rôle.

Quand l’histoire ne s’attarde pas sur les pouvoirs de Dion et du danger qui le menace, la série se focalise sur le parcours de Nicole, de comment elle essaye de s’en sortir en tant que mère célibataire, sa recherche de job et son problème d’assurance maladie. Malheureusement, bien que ce soient des éléments indispensables à montrer, cela prend peut-être trop de place sur l’intrigue principale. Cela dit, quand l'intrigue principale reprend le dessus, la lenteur prédomine et ça manque d’action. Au niveaux des effets spéciaux, rien d’extraordinaire et malgré quelques effets qui font un peu cheap, le reste est plus que correct et certaines séquences où Dion utilise ses pouvoirs sont agréables à l’oeil.
Au cours de la série, Dion passe également beaucoup de temps avec son parrain, Pat, incarné par Jason Ritter (le fils de John Ritter, la ressemblance est d’ailleurs frappante). Pat est l’incarnation même de l’homme-enfant, incapable d’avoir des relations amoureuse durables et qui passe son temps libre à jouer aux jeux vidéos et à lire des comics. Un personnage qui se révèle donc assez cliché mais qui forme un duo attendrissant avec celui de Dion.

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Raising Dion ne révolutionne pas le genre de la science-fiction, la storyline reste classique et avec réflexion, même si je ne l’avais pas vu venir, le dénouement est plutôt prévisible. On saluera tout de même le traitement de certaines thématiques, bien qu’aborder de manière assez succincte, avec par exemple Nicole qui explique à Dion le comportement raciste de son directeur d’école. Vu que je n’ai pas lu le comics, je ne saurais vous dire si la série lui rend justice mais en tant que série indépendante, globalement, ça fonctionne. La fin du dernier épisode laisse une porte ouverte pour une éventuelle saison 2. Est-elle indispensable ? Peut-être pas mais elle pourrait servir à améliorer ce qui a été fait avec cette première saison et avoir une véritable conclusion.


Jules