Critique: Joker

Par Captainblogbuster @dionombo

Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société…

Réalisé par Todd Philipps avec Joaquin Phoenix, Robert De Niro, Brett Cullen, Zazie Beetz et Frances Conroy.

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Joker: vu✔ 🚫no spoils🚫 . . Quand la société et la vie passent leur temps à chier sur une personne mentalement fragile, combien de temps avant qu'elle ne craque et s'abandonne totalement à sa folie pour prendre sa revanche 🤪? . . Donner une identité et un passé à la nemesis de Batman, fallait avoir du courage pour le faire! Ce film est fascinant et est porté entierement par un Joaquin Phoenix totalement habité par son personnage 👏🏽! . . Le film ne tombe pas dans la facilité en nous donnant du Joker à gogo (ce qui pourra frustrer certaines personnes) et prefere s'attarder sur la personne derriere le maquillage/masque. Moins fantasque que lorsqu'il est en mode "Joker", Arthur Fleck a tout pour nous foutre le cafard mais sa folie et sa personnalité inquietante nous captive 😶. Et quand il est en Joker: il transpire vraiment la classe👏🏽👏🏽👏🏽👏🏽👏🏽. On en redemande! . . Malgré une petite baisse de regime que j'ai ressenti en milieu de film, la performance de Joaquin Phoenix ne laisse pas de place à l'ennui 👏🏽. Sombre, faisant echo à des sujets de notre société, @warnerbrosentertainment et @dccomics nous offrent un comic movie profond et excellent! Ce type de film leur correspond parfaitement et on en veut plus de ce calibre👍🏽!!! Cependant, un detail concernant ce Joker m'a un peu deçu: que la folie du Joker ne soit pas entierement assumée et qu'on lui trouve des excuses. Comme d'hab, ceux qui ont vu/verront le film, venez en mp pour qu'on en discute 😉. . . #joker #jokermovie #joker2019 #arthurfleck #joaquinphoenix #robertdeniro #instamovie #instafilm #movie #film #comicmovie #comic #dccomics #comics #warnerbros @warnerbrosfr

A post shared by Dave Brando (@__zawarudo__) on Oct 4, 2019 at 1:20am PDT

Ma note: 9/10


César Roméro, Jack Nicholson, Health Ledger, Jared Leto, chacun de ces acteurs ont incarné le Joker et apporté leur touche perso avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, c’est au tour de Joaquin Phoenix de nous livrer sa version du clown du crime mais contrairement à ses prédécesseurs, ce Joker n’aura pas de Batman en face de lui à titiller. Foutre la pagaille dans Gotham n’est pas dans ses priorités. Non, Joaquin Phoenix a une tâche beaucoup plus lourde que ses prédécesseurs: faire naitre le Joker et nous raconter son passé.


Joker est un film audacieux. Totalement déconnecté du reste DCEU (ce qui est une bonne chose), le réalisateur de la trilogie Very Bad Trip Todd Philipps nous offre un comic movie totalement singulier et à mille lieux des productions actuelles. Un comic movie vraiment à part tout comme l’était Logan à sa sortie.


Doté d’une photographie et d’une bande son de qualité, Todds Philipps décide de nous raconter l’histoire d’Arthur Fleck dans les années 80. On se retrouve dans une Gotham totalement craignos et sale où les inégalités entre riches et pauvres ne font qu’accroitre. Un thème parfaitement d’actualité avec notre société. C’est dans ce contexte idéal que Todds  Philipps décide de mettre au plus bas un Arthur Fleck déjà  bien atteint mentalement quand on le découvre.
Si le scenario est correct sans être exceptionnel non plus, ses faiblesses sont largement compensé par Joaquin Phoenix au top de sa forme et métamorphosé physiquement pour se glisser la peau de ce personnage si particulier.


Le Joker est un personnage qui fascine. Surtout depuis l’interprétation magistral du regretté Health Ledger dans Batman: The Dark Knight. Une interprétation qui servira (surement) de référence pour les acteurs reprenant ce rôle. Après le désastre Jared Leto dans Suicide Squad, qui de mieux que le talentueux Joaquin Phoenix pour reprendre le flambeau?
L’acteur se donne corps et âme pour incarner Arthur Fleck. C’est une multitude de facette d’expressions que nous déploie Joaquin Phoenix dans la peau de ce personnage terne mais captivant. Il nous entraine dans les méandres de la folie d’Arthur Fleck. Il en devient touchant puis flippant et enfin inquiétant. Mais ce qu’on veut nous, c’est l’exubérant Joker, le fameux clown du crime. Todd Philipps prend un malin plaisir à ne pas nous donner ce qu’on veut tout de suite, force Arthur Fleck à se contenir et repousse (intelligemment) le moment où il atteindra le point de non retour.
C’est vraiment frustrant car ce fameux point de non retour est brillamment mis en scène et totalement crédible.

On finira par déplorer le fait qu’on assistera qu’a la naissance de ce Joker et qu’on ne le verra jamais face à Batman car la version de Joaquin Phoenix n’a rien à envier à celle de Health Ledger. Ce qu’on pourra regretter aussi, c’est de ne pas avoir assumer jusqu’au bout la folie d’Arthur Fleck et de lui trouver des circonstances atténuantes. C’est ce que je craignais en voyant les bandes annonces et j’aurai aimé que le personnage soit tout simplement dingue. D’ailleurs, il est intéressant de voir qu’Arthur Fleck à l’air vraiment lui même uniquement lorsqu’il est en mode « clown ». Comme si le fait de mettre ce masque et tout les artifices qui vont avec était sa véritable identité et le libérait. Tout l’inverse du futur protecteur de Gotham, Batman.

Ce que j’ai aimé:

  • Joaquin Phoenix magistral.
  • la photographie.
  • Le côté crasseux de Gotham.
  • la bande son.
  • Le ton sombre et dramatique qui sied parfaitement aux films DC comics.
  • le casting secondaire.
  • Le développement d’Arthur Fleck.
  • Joker: classe et charismatique!
  • Le rire inquiétant d’Arthur Fleck.
  • Les thèmes abordés

Les bémols:

  • On veut plus de Joker!
  • Les excuses pour justifier la folie d’Arthur Fleck.
  • Une scène qui n’est là que pour du fan-service et qui était dispensable.
  • Les rebondissements plutôt prévisible.
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