Le Gendre de ma Vie (2018) de François Desagnat

Après "Adopte un Veuf" (2016), le réalisateur François Desagnat se voit proposer par le producteur Stephane Sperry d'adapter un scénario américain développé chez Lionsgate pour Tyler Perry, cinéaste surtout connu aux Etats-Unis notamment pour sa série de film autour du personnage de Madea à partir de "Madea, Grand-Mère Justicière" (2005)... Stéphane est marié et a trois filles devenues grandes. Stéphane a toujours rêvé d'avoir un garçon, et avec les années il a une fâcheuse tendance à s'accaparer les petits copains de ses filles. La goutte d'eau arrive avec Thomas, rugbyman professionnel dont est fan Stéphane et qui sort avec une de ses filles...

Le Gendre de ma Vie (2018) de François Desagnat

Le père est incarné par Kad Merad qui retrouve le réalisateur après "La Beuze" (2003), son épouse est jouée par Julie Gayet vue également cette année dans "C'est quoi cette Mamie ?" (2019) de Gabriel Julien-Laferrière. Les trois filles sont interprétées par Pauline Etienne vue dans "Espèces Menacées" (2017) de Gilles Bourdois, Chloé Jouannet fille de Alexandra Lamy vue dans "Avis de Mistral" (2014) de Rose Bosch et Louise Coldefy aperçue dans "Sales Gosses !" (2017) de Frédéric Quiring. Dans les seconds rôles il y a la collègue Zabou Breitman également réalisatrice du film d'animation "Les Hirondelles de Kaboul" (2019), le favori Guillaume Labbé qui était déjà rugbyman dans "Toutes nos Envies" (2011) de Philippe Lioret, le collègue et "remplaçant" François Deblock vu dans "Les Affamés" (2018) de Léa Frédeval. On reconnaitra deux autres comédiens dans des petits rôles avec Bérengère Krief et Patrick Bosso... L'arrivée d'un gendre au sein d'une famille est un sujet récurrent au cinéma, l'originalité ici réside dans le fait que le père accepte assez facilement ces pièces rapportées pour mieux s'en faire des fils qu'il n'a pas eu, au grand dam de ses filles.

Le Gendre de ma Vie (2018) de François Desagnat

Mais il manque sans doute un peu de rythme et surtout des gags plus nombreux. Le scénario s'avère gentiment prévisible avec quelques passages marrants mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. La popularité de Kad Merad suffit amplement à rapporter assez de monde en salles, Julie Gayet n'apporte rien, les filles font le job sans plus, reste les deux prétendants qui s'en sortent plutôt bien. Au final, le film ne mérite sans doute pas la mauvaise presse générale mais cela demeure trop sage ou trop convenu pour convaincre pleinement malgré une bonne idée de départ.

Note :

Gendre (2018) François DesagnatGendre (2018) François Desagnat