Il était une seconde fois

Par Cinevu @cinevu
Et si... ou bien...

Ce qui séduit de prime abord à la vision de cette mini-série (4 x 52′) c'est l'atmosphère qui s'en dégage rapidement, bien portée en ce sens par le réalisateur qui ne force rien puisque le modèle de la série lui permet d'installer.

Guillaume Nicloux -co-scénariste et réalisateur- sait véritablement insiller une atmosphère, des ambiance, comme ne témoignait son long-métrage Une affaire privée dans lequel il faisait un rôle en contre-emploi à un Thierry Lhermitte tout à fait surprenant, et dans la foulée Cette femme-là faisant de même avec une Josiane Balasko méconnaissable.

L'histoire n'est pas à raconter, Nicloux invente et brode sur le thème et si je pouvais changer la vie, le monde... avec des allures fantastico-branchées

Nicloux n'aime pas aller là où on pourrait l'attendre -ou l'espérer- alors il joue, avec Depardieu avec Houellebecq. Il surprend, il nous surprend et nous prend parfois, ou par instants, nous suspendant dans une réflexion cinéma.

Et si tout n'était que fiction? fiction et/ou réflexion...

Synopsis de la série Il était une seconde fois.

Vincent Dauda, un trentenaire, rêve de reconquérir son ex, Louise. Il traîne son chagrin et, désespéré, fait son deuil de la rupture par le trop plein, fêtes nocturnes, amitiés viriles, aventures éphémères... Jusqu'au jour où un livreur lui remet un colis qu'il n'a pas commandé. Une boîte étrange, sans fond, au travers de laquelle il expérimente un voyage temporel et qui le ramène... aux côtés de Louise avant leur séparation. ( Wikipedia)