Jeanne

Jeanne

On va se le dire Bruno Dumont est un cinéaste qu'on aime ou qu'on déteste. On aime en effet ses comédies comme Ma Loute ou encore ses séries dans le Nord de la France. On laissera donc de côté ses remakes de la pièce de Charles Péguy d'où est issu Jeanne

Jeanne, c'est la deuxième partie de Jeannette (racontant l'enfance de Jeanne d'Arc sous fond de hard rock). La première proposition était originale voire bonne. La seconde, est au demeurant interminable. Le film a beau duré deux heures, j'ai eu l'impression qu'il en durait quatre. Pour ne citer qu'un exemple, la petite actrice (qui joue bien l’annonement, j'y reviendrai) se plante face caméra avec une chanson de Christophe (oui, vous avez bien lu, Christophe... auteur de "Je lui dirai les mots bleus") en fond sonore : pathétique. 

Revenons au jeu des acteurs ou plutôt le non-jeu, on les voit ici annoner tels des enfants qui auraient appris leur poésie pour la classe de CE2. Si au début, ça plaît, le tout s'avère indigeste. Seule la petite jouant Jeanne s'en sort bien. Et que dire de la micro-apparition de Fabrice Luchini ; à part qu'elle ne sert à rien... C'est d'ailleurs le seul acteur qui n'annone pas. Bref, passons.

Sinon, pour ne retenir que les bonnes choses ; car oui, même si ma critique est plutôt négative, il y a quelques bonnes choses comme l'anachronisme. Jeanne évoque des voitures, est emprisonnée dans un blockhaus et est brûlée en pleine campagne, enfin pas vraiment brûlée (je ne vous dévoile pas tout, tout de même !)

En bref, un film à éviter. Ou plutôt à voir si vous voulez roupiller. 

Jeanne
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