![[CRITIQUE] : Wild Rose [CRITIQUE] : Wild Rose](https://media.paperblog.fr/i/895/8951051/critique-wild-rose-L-xMN_oA.jpeg)
Réalisateur : Tom Harper
Acteurs : Jessie Buckley, Julie Walters, Sophie Okonedo, Daisy Littlefield, ...
Distributeur : SND
Budget :-
Genre : Musical, Drame, Comédie.
Nationalité : Britannique
Durée : 1h40min
Synopsis :
A peine sortie de prison et de retour auprès de ses deux enfants, Rose-Lynn n’a qu’une obsession : quitter Glasgow pour devenir chanteuse de country à Nashville. Tiraillée entre sa passion et ses obligations de mère, la jeune femme va devoir faire des choix…
Critique :
Portrait simple et émouvant d’une femme passionnée et sincère, #WildRose fonctionne surtout grâce à la force d’interprétation de la rayonnante Jessie Buckley et sa voix envoûtante (@CookieTime_LE) pic.twitter.com/I7sDsAiBLz— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 18 juillet 2019
Il n’est pas rare de voir le marketing se servir de la comparaison pour faire la publicité d’un film. Et pour Wild Rose, c’est encore plus facile quand on voit la popularité des films musicaux ces derniers temps. Que ce soit Queens, les Beatles, Elton John ou simplement voir Elle Fanning reprendre des chansons pop, la place est à la musique cet été sur nos grands écrans. Il est alors incompréhensible de voir le film choisi pour comparer Wild Rose, A Star is born (sorti fin d’année 2018) tant les deux films n’ont rien à voir. De plus cette publicité poussive va si loin (jusqu’à la bande-annonce) qu’elle dessert son film. Pourtant le long-métrage de Tom Harper ne mérite pas d’être traité de la sorte. Certes, la trame principale n’est pas originale (d’ailleurs plus proche d’un Teen Spirit - le télé-crochet en moins - que le film de Bradley Cooper), mais il dégage une énergie folle, qui vient surtout de son actrice principale : Jessie Buckley.
Car c’est sur l’actrice irlandaise que tout se joue. C'est elle qui porte le tout, en lui donnant ce petit quelque chose. Bien que classique, on suit le film car Rose-Lynn Harlan (le personnage principal) est attachante au possible. Par son culot et sa détermination, le spectateur veut voir comment elle va évoluer, même si nous savons à l’avance l’issu du film.
Le film ne lâche jamais Jessie Buckley, qui rayonne littéralement dans ce rôle, où elle donne de la voix. Parce que celle-ci y est épatante, mais aussi parce que le réalisateur a l’intelligence de se rendre compte que la moindre digression serait fatal, le script manquant énormément d’originalité et de personnalité. Pourtant, nous avons envie de voir plus de Glasgow, cette ville morne qui s’éclaire quand la musique se fait entendre. Il est dommage que le gouffre social entre Rose-Lynn et Susannah ne soit pas plus exploité et prendre cette occasion pour tenir un propos social plus conséquent. Il manque un peu d'âme et d'ambition pour que le film dépasse le cocon classique dans lequel il s'est enfermé. Car au final, il ne nous restera pas grand chose, à part l'impression d'avoir découvert une nouvelle actrice à suivre de près. Cela n'empêche en rien de passer un excellent moment pendant une heure quarante ceci dit.
Laura Enjolvy
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