Men In Black II (2002) de Barry Sonnenfeld

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Après le succès "Men In Black" (1997) la logique hollywoodienne joue une énième fois l'automatisme de la suite à tiroir caisse. On reprend presque les mêmes avec le réalisateur Barry Sonnenfeld qui retrouve sa star Will Smith après l'interlude du médiocre "Wild Wild West" (1999), ainsi que le second acolyte Tommy Lee Jones qui a entre temps flirté avec les étoiles dans "Space Cowboys" (2000) de et avec Clint Eastwood. Pour les scénaristes tous changent à l'exception du créateur de la bande dessinée originelle Lowell Cunningham... Pour ces nouvelles aventures l'histoire reprend 5 ans après la fin du premier film, l'agent J/Smith est devenu un agent majeur au sein du MIB tandis que son mentor K/Jones est devenu postier. Suite à une nouvelle menace J doit faire retrouver la mémoire à K... On constate d'emblée qu'il manque un personnage, l'agent L/Linda Fiorentino qui avait pourtant obtenu sa place chez les MIB.

Par contre on revoit plusieurs personnages mais aussi de nouveaux dont deux "méchants" incarnés par la belle Lara Flynn Boyle connue depuis la série TV "Twin Peaks" (1990) de David Lynch et "Red Rock West" (1992) de John Dahl, puis un certain Johnny Knoxville en pleine ascension grâce au succès de son émission chez MTV "Jackass" (2000-2002). L'atout charme repose sur la sublime Rosario Dawson révélée par "Kids" (1995) de Larry Clark et "He Got Game" (1998) de Spike Lee. En prime quelques guets stars dont la plus mémorable est l'apparition de l'alien Michael Jackson... La BO est une nouvelle fois signée du compositeur Danny Elfman fidèle collaborateur de Tim Burton, avec en prime toujours un titre spéficique signé de Will Smith lui-même... 5 ans ont passé, désormais l'agent J n'est plus un débutant mais un agent confirmé, un peu moins cool mais qui a gagné en maturité sans doute aidé par une solitude qui lui pèse d'où une idylle surprise (pour lui !). L'agent K est bien moins écrit, neutrolysé il recouvre la mémoire de façon trop aisée et ses aptitudes encore plus facilement. Faut dire qu'avec à peine 1h25 (soit 10mn de moins que le précédent) il fallait bien resserré quelque part !

On a le plaisir de revoir un bestiaire toujours aussi foisonnant, toujours signé du créateur Rick Baker qui joue un rôle primordial dans le style et l'atmosphère particulier à MIB même si certains effets spéciaux vieillissent assez mal dont la double personnalité Scrad et Charlie/Knoxville. Le rythme est bon et l'équilibre action/humour reste d'une belle efficacité. Le plaisir de revoir les hommes en noir n'est pas pour rien non plus à rendre cette suite divertissant. A défaut d'être réellement inventif on passe clairement un bon moment.

Note :

Pour info bonus, Note de mon fils de 10 ans :

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