Réalisateur : Luc Besson
Acteurs : Sasha Luss, Helen Mirren, Luke Evans, Cillian Murphy,...
Distributeur : Pathé
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Français.
Durée : 1h59min
Synopsis :
Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment ANNA et qui est “échec et mat”.
Critique :
Si on ne cherche pas à y voir plus qu’un plaisir outrageusement régressif, que l'on arrive à rire de l’artificialité grotesque de ses effets et que l'on soit prêt à passer sur une bonne dose de misogynie sous-jacente,#Anna peut bien se voir comme un bon nanar...ou pas (@GnuGnoum) pic.twitter.com/2gBHn48L1E— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) July 10, 2019
C’est deux ans après sa tentative un peu foireuse d’adapter la bande dessinée de science-fiction " Valerian et Laureline " dont la réussite formelle niveau visuel n’avait d’égale que son absence abyssale de profondeur, et toujours sous le coup d’accusations sur sa personne suite au mouvement #metoo, que Luc Besson fait son retour sur grand écran avec Anna, thriller d’espionnage qui nous emmènera dans les année 90’s suivre les pérégrinations de ladite Anna qui tentera de se dépatouiller entre le KGB et la CIA pour retrouver sa liberté. Et c’était loin d’être nécessaire.
Une fois passé sur l’évidente ringardise aux relents misogynes du film sur laquelle ce serait enfoncer une porte ouverte que de m’appesantir, il est intéressant de noter à quel point il use d’artifices ridicules et redondants qui finiront irrémédiablement par lasser le spectateur. C’est le problème majeur d’Anna, le film passe son temps à omettre des éléments de scénario dans un premier temps pour tromper le publique sur ce qu’il est en train de regarder, pour mieux revenir créer la surprise plus tard. Et ça pourrait être une idée vaguement intéressante si déjà le film n’avait pas recours de par quatre fois à ce petit tour de passe-passe (oui c’est beaucoup), mais surtout s’il y avait avec une vraie rigueur dans l’exécution, une vraie finesse dans l’écriture !
Kevin