Captive State

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Pourquoi voir Captive State ?
Le projet du nouveau long métrage de Rupert Wyatt était des plus intrigant, une photo du film avait été dévoilée en 2017 montrant John Goodman assis dans une sorte de capsule masque à oxygène sur le visage, une photo teaser qui évidemment a fait spéculer le public, il y a de quoi quand on sait que c'est Rupert Wyatt, réalisateur de La Planète des Singes, qui est derrière la caméra et John Goodman au casting.
Captive State n'a pas été un succès au box-office américains et en France c'est mal parti, dommage quand on voit le résultat final du film de Rupert Wyatt, l’échec s'explique sûrement par le film lui même, le public s'attendait à un film de science fiction dans la veine d'Independance Day où encore La Guerre des Mondes, sauf que Captive State est un film de science fiction sur fond de résistance, c'est d'ailleurs même l’inverse, le film du réalisateur de The Gambler réalise un film centré sur un groupe de résistants qui comme sans n'importe quelle guerre essaye de détruire l'ennemi avec des missions d'espionnage et de renseignement.
Durant le visionnage de ce film d'espionnage sur fond de colonisation extraterrestre on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la seconde guerre mondiale et la résistance qui a fait beaucoup pour la victoire en collectant des informations sur l'ennemi et le sabotage des installations militaires.
Quand s'ouvre le film, la Terre est confrontée à une invasion extraterrestre, des combats ont lieu mais devant la puissances des envahisseurs les gouvernements du monde entier abdiquent et décident de collaborer avec les extraterrestres.
Après cette événement la Terre est composée de collaborateurs, des humains qui ont prêté allégeance aux envahisseurs extraterrestres et de résistants qui combattent les envahisseurs, traqué par la police, les résistants agissent en petit groupe et dans une clandestinité absolue.
Réalisateur britannique, Rupert Wyatt fut repéré par la 20th Century Fox grâce à son deuxième long métrage intitulé Ultime Évasion (The Escapist), le studio hollywoodien décide de lui confier un projet extrêmement important, le reboot de La Planète des Singes, c'est donc Rupert Wyatt qui est aux manettes de La Planète des Singes : Les Origines.
Le film est autant un succès critique que public, il enchaîne ensuite avec la réalisation de The Gambler, un remake du film Le Flambeur, le film qui devait être réalisé par Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio au casting, c'est finalement Rupert Wyatt qui hérita de la casquette de réalisateur et Leonardo DiCaprio fut remplacer par Mark Wahlberg, The Gambler n'a pas eu le succès critique et public de La Planète des Singes : Les Origines.
En 2016, Rupert Wyatt est annoncé à la réalisation d'un long métrage de science fiction mystérieux intitulé Captive State, un film important pour lui puisqu'il a écrit le scénario avec sa femme Erica Beeney.
Captive State est également l'occasion pour Rupert Wyatt de revenir sur le devant de la scène avec un film qui n'est pas un reboot où un remake mais une oeuvre qui lui est propre, cinq ans après son dernier film, Rupert Wyatt retrouve une certaine liberté avec ce film qu'il réalise, produit et dont il signe le scénario.
Une oeuvre intelligente qui ne va pas où on l'attend, pour le grand public qui dit science fiction dit extraterrestres, vaisseaux spatiaux, explosions gigantesques et autres effets spéciaux spectaculaires, sauf que dans Captive State il n'y a pas d'explosions toutes les trente secondes et concernant les extraterrestres et les vaisseaux il y en a mais par très petites touches.
C'est la grande qualité de Captive State mais également sa faiblesse auprès du grand public, habitué aux films films Marvel et autres blockbusters ultra-spectaculaires, le public est dérouté quand un film propose autre chose que le cahier des charges du blockbusters de SF traditionnel.
On peut décrire Captive State soit comme un film de science fiction qui incorpore les codes du film d'espionnage, soit comme un film d'espionnage sur fond de SF, la deuxième est probablement la description la plus juste quand on voit l’ensemble du film.
Coté casting Rupert Wyatt n'a pas engagé de stars hollywoodienne à part l'excellent John Goodman et la talentueuse Vera Farmiga, concernant le reste du casting on peut citer Ashton Sanders, Jonathan Majors, Madeline Brewer, Ben Daniels, Madeline Brewer, KiKi Layne, Kevin Dunn et le rappeur Machine Gun Kelly.
Rupert Wyatt prend son temps pour développer son intrigue, un temps nécessaire pour poser les fondations de l'histoire et installer une tension, tension qui monte crescendo jusqu'au dénouement final.
Le film de Rupert Wyatt ne peut pas être comparé à une oeuvre, dans un sens c'est tant mieux, on peut néanmoins citer le très bon District 9, qui comme Captive State ne respectait absolument pas les codes de la SF pour mieux les réinventer, c'est probablement ce qu'a fait Rupert Wyatt avec Captive State, une oeuvre unique qui ne prend pas le spectateur pour un débile profond mais pour une personne qui aime suivre une histoire intelligente, espérons que le film qui n'a pas cartonné au box-office soit avec le temps une oeuvre culte.


Une oeuvre intelligente


Captive State

Synopsis :

La Terre est confrontée à une invasion extraterrestre, des combats ont lieu mais devant la puissances des envahisseurs les gouvernements du monde entier abdiquent et décident de collaborer avec les extraterrestres.
Après cette événement la Terre est composée de collaborateurs, des humains qui ont prêté allégeance aux envahisseurs extraterrestres et de résistants qui combattent les envahisseurs, traqué par la police, les résistants agissent en petit groupe et dans une clandestinité absolue.


Captive State

Anecdotes :

La musique du film a été composée par Rob Simonsen (Foxcatcher, 500 jours ensemble).

Captive State
Rupert Wyatt retrouve John Goodman qu'il avait dirigé dans The Gambler.
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Le budget du film est estimé à 25 000 000 $.


Captive State
Le film a été tourné à Chicago.
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Rupert Wyatt s’est inspiré de Jean-Pierre Melville et Gillo Pontecorvo pour écrire son scénario.
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