![[CRITIQUE] : Overlord [CRITIQUE] : Overlord](https://media.paperblog.fr/i/881/8813040/critique-overlord-L-uCndZx.jpeg)
Réalisateur : Julius Avery
Acteurs : Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbaek, Mathilde Ollivier,...
Distributeur : Paramount Pictures France
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Action, Guerre.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h50min.
Synopsis :
À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes.
Critique :
Petit B movie naïf qui se rêve grand, aussi fun, gore et esthétiquement appliqué qu'il est férocement inconsistant et même parfois ennuyeux, #Overlord est un joli petit moment fou, pulp et grindhouse solidement interprété, qui se laisse regarder à défaut d'être vraiment excitant pic.twitter.com/igySqXCaZq— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 22 novembre 2018
Sur le papier, Overlord avait tout pour satisfaire le spectateur amateur de bisserie totalement assumée ; de la guerre sanglante en plein D-Day, une France sous occupation, des bidasses devant accomplir une mission impossible, du nazis furieux, du zombie bien crados sortant d'un laboratoire creapy, le tout saupoudré d'un zeste de surnaturel, avec la figure tutélaire de J.J. Abrams à la production.
Bref, du bon B movie outrancier à forte tendance Z, entre expérimentations folles, du gore qui tâche et un vrai penchant pour l'irrévérence, qui nous faisait envie même avec la présence du peu chevronné Julius Avery derrière la caméra (le mitigé Son of A Gun).
A l'écran en revanche, loin de ressembler à un rejeton dégénéré et jouissif de Planète Terreur et Iron Sky, la péloche s'apparente un poil plus à une expérience mutante maladroite qui prend vraiment, vraiment son temps pour balancer la sauce.
Petit B movie naïf qui se rêve pulp et rageur mais qui ne s'en donne que trop tard les moyens (références appuyées mais sympathiques à la clé), le film de Julius Avery, esthétiquement irréprochable - les SFX signés ILM sont brillants - mais coincé le cul entre deux chaises (celle du divertissement d'horreur pure et celui du mélange des genres maladroits) et bien trop long pour capter l'intérêt avec énergie, est loin du joli petit moment fun et fou espéré tout autant qu'il se laisse gentiment regardé.
Jonathan Chevrier