Pourquoi j'ai pas mangé mon père

Pourquoi j'ai pas mangé mon pèreUn éléphant dans un magasin de porcelaine
Djamel Debbouzze prend énormément de libertés en adaptant à grands frais le roman quasi éponyme… à une négation près. Première française en capture motion, Djamel cannibalise ce projet pharaonique ; présent à l’écriture, à l’écran, et à la production. C’est son projet, ses blagues, son histoire et les causes qu’il défend à nouveau sur ce film ; à savoir, la tolérance et la diversité. Techniquement c’est bien maitrisé et ce film n’a rien à envier aux super productions US, mais pour le reste, c’est souvent très proche d’un niveau pitoyable. Le scénario est un fourre-tout opulent et énervé sans aucune cohésion ; aucune âme et aucune poésie. Un vrai capharnaüm confus auquel on ajoute un jeu frénétique, une musique omniprésente et une ambiance sonore insupportable ; une hystérie que l’on est content de quitter après 1h35pour retrouver un peu de quiétude. Aucun intérêt excepté pour des jeunes pousses accroc au côté burlesque ; et eux ont été biberonnés à cette mode en cours outre atlantique de cinéma d’animation sur vitaminé. A éviter

Sorti en 2015
Ma note: 5/20