Comics en vrac : Negan, Kill or be Killed, Royal City, Black Monday Murders

Comics en vrac : Negan, Kill or be Killed, Royal City, Black Monday Murders

Ca a beau être la pause estivale, il y a quand même toujours quelques comics à lire. Si vous n’avez plus de lecture, on vous conseille donc les seconds tomes de Kill or be Killed et Royal City et la découverte de Black Monday Murders … mais beaucoup moins l’inutile Negan.

Kill or be Killed 2

Comics en vrac : Negan, Kill or be Killed, Royal City, Black Monday Murders

Le premier volume du nouveau comics du duo Brubaker / Phillips était déjà un véritable uppercut. Le 2e est toujours au même niveau. Alors cette fois le mystère du démon est mis un peu de côté pour s’intéresser de plus près aux déboires de Dylan (qui rappelons-le, doit tuer un méchant chaque mois pour survire). En effet, notre anti-héros va se mettre la police et un gang de mafieux russes à dos. Lesquels auront sa peau ? Et si c’était une nouvelle inspectrice un peu zélée ? Et côté vie perso, c’est toujours la galère.

Bref, le comics fonctionne toujours aussi bien avec un récit de Bru prenant, qui joue habilement sur les sauts temporels et décrit des personnages auquels ont s’intéresse et Phillips se dépasse toujours au dessins. Bref, un thriller qui jette un coup de froid pour l’été ça fait du bien !

Royal City 2

Comics en vrac : Negan, Kill or be Killed, Royal City, Black Monday Murders

Dans son premier tome, Royal City voyait le grand frère écrivain revenir en ville. L’occasion de voir que toute la famille est affectée depuis longtemps par la mort du petit Tommy et ne s’en est jamais remis. Pour ce segment central, Jeff Lemire revient justement sur la vie du cadet avant sa disparition.
On découvre donc en Tommy un ado mal dans sa peau, qui ne sait pas trop où est sa place dans sa famille ou à l’école. Un portrait touchant qui fait naître un spleen étrange et dont on ressort tout ému. C’est en effet la force de Lemire, délivrer un récit tout à fait personnel accentué par les dessins aquarelle qui font vivre toute la tristesse et le déséspoir de cette cité en perdition. C’est certain, si le 3e tome (qui sera la conclusion) poursuit dans cette voie, on risque bien de pleurer !

Black Monday Murders 1

Comics en vrac : Negan, Kill or be Killed, Royal City, Black Monday Murders

On connait Jonathan Hickman pour ses récit alambiqués où il fait plus figure d’architecte froid que de scénariste versé dans l’émotion et la spontanéité. Il s’est donc embarqué dans un récit qui correspond à son style avec une nouvelle histoire de complots particulièrement noirs.
Ici, il nous révèle que toute notre économie est dirigée depuis la nuit des temps par certaines familles qui voue un culte à un démon millénaire leur apportant fortune. Avec des bribes de récit autour de la crise de 1929 puis un récit se déroulant de nos jours alors qu’un meurtre étrange vient d’avoir lieu au sein de l’une des familles, l’histoire prend petit à petit son sens. Entre plan machiavélique, histoires de familles que seul le pouvoir obsède, et grand mystère, il pique notre curiosité dans une ambiance noire à souhait et on se demande ce qu’il réserve pour la suite !

Walking Dead : Negan

Comics en vrac : Negan, Kill or be Killed, Royal City, Black Monday Murders

Avec le personnage de Negan, Robert Kirkman a sans doute créé l’un des méchants les plus charismatiques de comics. Il était donc bien normal de jeter un coup d’oeil à son passé. Il a donc écrit un numéro spécial sur le sujet. Mais comme souvent, quand on révèle les origines d’un personnage, il perd de sa force et c’est ici le cas tant c’est assez mal foutu.

Evidemment on passe en revue son sale caractère grossier qu’il avait déjà à l’époque, le massacre de sa femme, les différents groupes qu’il a vu disparaitre, la découverte de son blouson, de sa batte. Bref, tout est là pour mettre des images sur ce qui était déjà évoqué dans la BD. Il n’y a donc aucune surprise et l’ensemble se révèle très superficiel et inutile. D’autant plus qu’on sent que Charlie Adlard a fait les dessins à la va vite.

Pour compléter, Delcourt à eu l’idée de glisser aussi les courtes histoires sur les origines de Michonne, du gouverneur et de Tyreese … encore une fois, sans intérêt. Dommage.