Plaire, Aimer et courir vite

Plaire, Aimer et courir vite

- coup de coeur -

Années 90, l'épidémie du SIDA fait rage. Arthur (formidable Vincent Lacoste) rencontre Jacques (Pierre Deladonchamps, mon nouvel idole depuis Jérémie Renier). Ils tombent amoureux. Mais Jacques a le SIDA et va bientôt mourir. Arthur s'en contrefiche et va l'aimer jusqu'au bout. 

Belle chronique qui vient après 120 battements par minutes, récompensé du Grand Prix au Festival de Cannes 2017, Plaire, Aimer et courir vite se détache pourtant du discours militant de son prédécesseur pour s'attacher et croquer ses personnages. On aime voir ces homosexuels qui s'aiment et se courent après. Ce film fait également la part belle à l'écriture car de ce fait il est très écrit. Romanesque et romantique car dramatique dans son sens premier - spoiler - : le héros meurt à la fin : Plaire, Aimer et Courir vite rappelle par certains aspects Les Chansons d'amour, oui car Arthur est breton et aime peut-être les crêpes au citron ; on peut voir aussi un trouple à l'écran (cf. : l'affiche) comme les affectionne tant Christophe Honoré. 

Au final, un beau film avec des acteurs au meilleur de leur forme. A voir ! 

Plaire, Aimer et courir vite
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