Ready Player One

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Pourquoi voir Ready Player One ?

Avant même sa sortie, Ready Player One s’annonçait déjà comme l’éventement cinématographique de 2018 aux côtés de Avengers: Infinity War.

Après l'annonce du projet et le visionnage de la bande annonce, les fans des années 80, de science fiction et plus largement les cinéphiles du monde entier étaient aux anges, surtout qu'aux commandes de ce projet fou se trouve le seul et unique Steven Spielberg.

Après Lincoln, Le Pont des Espions, Le Bon Gros Géant et Pentagon Papers sortit également en cette année 2018, The Entertainment King revient à la science fiction en adaptant sur grand écran Ready Player One.

Né un beau jour de décembre 1946 à Cincinnati dans l'Etat de l'Ohio, l'histoire de Steven Spielberg a tout du rêve américain.

Steven Spielberg a beaucoup voyagé du haut de son jeune âge, la famille Spielberg était régulièrement sur les routes en raison du travail d'Arnold Spielberg, le père de Steven, il exerçait le métier d'ingénieur informaticien et était toujours à la recherche d'un meilleur emploi, quand à la mère de Steven, Leah Posner, elle était pianiste avant d'ouvrir un Delicatessen sur Pico Boulevard à Los Angeles.

C'est à l'âge de cinq ans que le jeune Steven Spilberg vit son premier film, il s'agissait de Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B.DeMille, c'est son père qui l'emmena dans un cinéma de Cincinnati, à partir de ce jour le cinéma sera sa vie.

A douze ans Steven Spielberg commença à tourner des films avec la caméra 8mm de son père, il réalise son premier film, The Last Gun (1959), un western de 4 minutes, en 1961 il tourne Escape to Nowhere et Battle Squad, puis en 1964, Firelight, un film de science-fiction qui dure pas moins de deux heures et demie, à l'origine le film était muet mais il ajouta une bande son par la suite.

Steven Spilberg n'a pas eu une enfance très stable, sa famille a vécu dans pas moins de six villes différentes, à l'école il était toujours le petit nouveau, l'atmosphère au domicile des Spilberg n'était pas au beau fixe, en 1964 ses parents finirent par divorcer.

Cet événement fut une expérience extrêmement traumatisante pour le jeune garçon, il se réfugia dans la réalisation de ses films, seule chose qui le rendait heureux.

Après Duel et Sugarland Express, Steven Spielberg réalise le tout premier blockbuster de l'histoire du cinéma en 1975 avec Les Dents de la mer, par la suite il livre au monde des films qui sont de nos jours des film entrés au Panthéon du cinéma, Rencontres du troisième type, Les Aventuriers de l'arche perdue, E.T. l'extraterrestre, Jurassic Park, La Liste de Schindler ou encore Il faut sauver le soldat Ryan.

Treize ans après La Guerre des mondes, Steven Spielberg revient à la science fiction avec Ready Player One, un film qui nous plonge dans un futur où le monde est au bord de l'implosion, seul échappatoire l’OASIS, un univers virtuel créé par James Halliday, un univers où tout est possible.

Avant de mourir ce dernier a décidé de faire dont de sa fortune colossale et par la même occasion l'OASIS à celui qui découvrira l’œuf de Pâques qu'il a dissimulé dans l’OASIS.

Cette décision fait l'effet d'une bombe, tout le monde se met en quête de trouver l’œuf en particularité une multinationale qui veut s’approprier l'OASIS pour amasser une quantité colossale d'argent, c'était sans compter sur la participation du jeune Wade Watts, ce héros en devenir une fois dans l'OASIS va devoir relever de nombreuses épreuves et faire face à des ennemis en tous genres.

Ready Player One est un blockbuster pur et dur qui en met plein la vue, néanmoins on peut également dire que ce divertissement de qualité est un pur film d’auteur tant Spielberg nous livre ses peurs pour l'avenir, lui qui a prédit en 2013 l'implosion prochaine d'Hollywood, nous transmet un message puissant avec son Ready Player One, un message funeste pour l'avenir.

Dans Ready Player One, l'OASIS est un monde virtuelle accessible grâce à une panoplie constituée de divers objets comme un casque (pratiquement identique au casque VR) et de gants, l'OASIS était à l'origine un jeux de rôle mais avec le temps ce jeux est devenu un exutoire, un sanctuaire pour l'humanité, un véritable monde dans le monde, après la mort de son créateur et l'annonce de ce dernier de léguer sa fortune et les clefs de l'OASIS à celui qui réussira à trouver l'easter egg, le monde se déchaîne pour mettre la main dessus.

Ici Steven Spielberg se sert de l'OASIS comme métaphore aux blockbusters, tous les studios se livre une bataille acharnée pour engranger des records au box-office à grand renfort de budgets toujours plus pharaoniques.

Steven Spielberg à peur qu'à l'avenir tous les blockbusters soient sans âmes et que les réalisateurs de ces aimants à dollars ne soient plus des sculpteurs de rêves mais des robots intéressés uniquement par les recettes, évidemment certains diront que c'est l’hôpital qui se fout de la charité, effectivement quand on voit la carrière de Spielberg, qui a réalisé le premier blockbuster de l'histoire, c'est surprenant, c'est peut être pour cela que c'est inquiétant, qui est mieux placé que Spielberg pour parler du danger que représente l’utilisation à outrance des blockbusters.

Avec Ready Player One, Spielberg dresse également le portrait d'un futur sombre qui pourrait un jour pointer le bout de son nez, un monde plongé dans le chaos ou la seule échappatoire est un monde virtuelle convoitée par une multinationale qui prévoit de prendre en charge ce monde virtuelle et de le monétiser.

Avant d’être un long métrage époustouflant, Ready Player One est le premier roman de l'écrivain américain Ernest Cline, paru en 2011, le roman qui se déroule dans un futur où le monde est en proie à de nombreuses crises économiques et écologiques, regorge de références à la pop-culture des années 1980, films, jeux vidéos, musiques, toutes ces références s'imbriquent pour former une oeuvre qui rend un hommage appuyé aux années 80 et au travail de Spielberg.

Tout au long de sa carrière prolifique, Steven Spielberg n'a eu de cesse d'alimenter l'univers de la pop-culture avec ses films et ses productions, Indiana Jones, E.T. l'extraterrestre, Retour vers le futur ou encore Gremlins et Les Goonies, certains avant même le visionnage du film voyaient Ready Player One comme une oeuvre qui glorifiait Steven Spielberg réalisée par Steven Spielberg.

Sachant que Steven Spielberg étaient aux manettes d'une adaptation qui rendait notamment hommage à son oeuvre, les critiques ont fusé, c'était sans connaître le réalisateur, malgré qu'il soit le cinéaste le plus rentable de l'histoire du cinéma avec une filmographie qui a rapporté près de 10 000 000 000 $, Steven Spielberg est un homme extrêmement humble.

Il a adapter le roman de Ernest Cline mais a coupé toutes les références à son cinéma, il a uniquement gardé la Delorean de Retour vers le futur ainsi qu'un Gremlin et un petit tyrannosaure, ces deux films ne sont pas réalisés par Spielberg mais produit par sa société de production Amblin Entertainment.

Roger Rabbit en son temps avait réuni les personnages de Disney et de Warner, un exploit quand on sait que les deux studios n'étaient pas très amis car concurrents direct, Ready Player One foisonne de références à de nombreux films et personnages comme le Géant de fer, Akira, Freddy Krueger, le Joker et Harley Quinn, King Kong, Chun-Li de Street Fighter Chucky ou encore Tracer d’Overwatch, pour pouvoir faire cohabiter tous ces personnages ils fallait régler la question des droits.

Avec Ready Player One, Steven Spielberg fait preuve d'une maîtrise technique à couper le souffle, quand on pénètre dans l'OASIS on est immédiatement immergé, tant visuellement que sensoriellement, dans un monde virtuel merveilleux qui déborde d'une multitude de détails.

Spielberg fait toujours preuve d'une grande maîtrise dans sa réalisation, une créativité débordante qui ne fait que confirmer le surnom qu'on lui a donné, The Entertainment King est de retour à la science-fiction et on peut dire que c'est un retour fracassant, Ready Player One écrase la concurrence tant sur le visuel que sur l'inventivité, il va être difficile de faire mieux, déjà faire aussi bien sera largement suffisant.

Rythme dantesque et effets spéciaux saisissants, Ready Player One est une belle claque visuelle qui prouve une fois de plus que même à 71 ans le grand Steven Spielberg innove encore et toujours pour le plus grand bonheur des spectateurs.


Une magnifique claque visuelle

Ready Player One

Synopsis :

Dans un futur proche le monde est au bord de l'implosion, seul échappatoire l’OASIS, un univers virtuel créé par James Halliday, un univers où tout est possible.

Avant de mourir ce dernier a décidé de faire dont de sa fortune colossale et par la même occasion l'OASIS à celui qui découvrira l’œuf de Pâques qu'il a dissimulé dans l’OASIS.

Cette décision fait l'effet d'une bombe, tout le monde se met en quête de trouver l’œuf en particularité une multinationale qui veut s’approprier l'OASIS pour amasser une quantité colossale d'argent, c'était sans compter sur la participation du jeune Wade Watts, ce héros en devenir une fois dans l'OASIS va devoir relever de nombreuses épreuves et faire face à des ennemis en tous genres.


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Anecdotes :

Ready Player One est l'adaptation du roman d'Ernest Cline paru en 2011.

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Le scénario du film est signé par Ernest Cline et Zak Penn.
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John Williams, célèbre collaborateur de Steven Spielberg, devait composer la musique du film mais il travaillait déjà sur un autre film de Spielberg, Pentagon Papers, il est finalement remplacé par Alan Silvestri (Le Drôle de Noël de Scrooge, Le Pôle express, Forrest Gump).
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Le film a été tourné en Angleterre et notamment dans les studios de la Warner situés dans le Hertfordshire.
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Avant Steven Spielberg, de nombreux réalisateurs ont été pressentis, notamment Christopher Nolan, Peter Jackson et Robert Zemeckis.
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Affiches

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