Critique: Ready Player One

Critique: Ready Player One

2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

Quand Steven Spielberg sort un film, c’est toujours un petit évènement. Alors quand il s’agit d’un film de science fiction: ça l’est encore plus!!! Il faut remonter jusqu’en 2005 pour retrouver le dernier film de Spielberg dans cette catégorie: il s’agissait de l’adaptation du livre de H.G Wells, « La Guerre des Mondes ». 13 ans plus tard, le réalisateur de Jurassic Park nous adapte de nouveau un livre de science fiction: Ready Player One d’Ernest Cline. Alors, réussite?

Critique: Ready Player One

Je n’ai pas lu le livre donc je ne pourrais comparer la fidélité du film avec le support original. Fidélité ou pas, Steven Spielberg nous offre une aventure captivante! On y suit Wade Watts qui devient Parzival dans l’Oasis, monde virtuel où chacun peut s’échapper de la réalité et devenir qui il veut. Son objectif: être le premier à mettre la main sur un « Easter Egg » caché dans cette réalité virtuelle par le défunt créateur de l’Oasis.
Ready Player One est une véritable ode, un cri d’amour à la pop culture. Tout comme le laissaient supposer les bandes annonces, ce film regorge de références. Impossible de toutes les référencer en un seule visionnage tellement elles sont nombreuses mais votre culture geek sera soumise à rude épreuve! On aurait pu croire que cette omniprésence de clins d’œil deviendrait lassante à la longue mais Spielberg gère habillement ce point et parvient à dérouler son récit son encombre.

Critique: Ready Player One

Mème si le scénario n’a rien de révolutionnaire, Steven Spielberg parvient à nous captiver du début à la fin. L’un des points forts de Ready Player One , c’est que, qu’elle se déroule dans le monde réel ou virtuel, l’histoire reste intéressante sur tout les fronts. On pourra juste parfois être un peu perdu lorsque Parzival et sa bande mèneront leurs enquêtes et se mettront à discuter autour d’indices geek auxquels on ne saisira par tout le temps les références.  Malgré ça, les épreuves que doivent passer nos héros pour atteindre leur but nous en mettent plein la vue. Ça va d’une course survoltée à une seconde épreuve totalement dingue (ce sera, pour moi, surement l’une des séquences les plus folles de 2018) pour s’achever dans un final qui relève du pur geekasme! Divertissement garanti! Je regretterai uniquement la conclusion du film: un peu trop niaise à mon goût et pas à la hauteur de tout ce qui a été fait en amont…

Critique: Ready Player One

Niveau casting, ça reste correct sans faire des étincelles. Nous avons Wade Watts/Perzival incarné par Tye Sheridan. Je dois avouer avoir un peu du mal avec cet acteur, je le trouve un peu mou. On préférera largement le voir dans la peau de son avatar plutôt qu’en Wade Watts. Ce point est également valable pour ses camarades: Olivia Cooke (Art3mis/Samantha), Lena Waithe (Aech/Helen), Philip Zhao (Sho) et Win Morisaki (Daito) : des personnages intéressants mais loin d’être aussi attachants que leur avatar. Face à eux, nous avons Ben Mendelsohn dans le rôle du vilain, Sorrento. Un méchant classique qui fait juste le job mais sans plus…

Ready Player One est, malgré sa narration classique, une aventure originale qui nous émerveillera à chaque instant! Un divertissement qui rend hommage à la pop culture de toutes les époques dont le rythme ne retombe jamais. Après avoir vu ce film, on n’a qu’une envie: enfiler son casque de réalité virtuelle et découvrir un monde aussi incroyable que l’Oasis! Ma note: 8/10


Ready Player One est réalisé par Steven Spielberg avec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Simon Pegg, Ben Mendelsohn, Lena Waithe et Mark Rylance. sortie: 28 mars 2018. durée: 02h20.

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