The Good Place : la bonne série bien cachée

Par Bobby @MissBobbyD

Et si The Good Place c’était de vivre pour l’éternité avec Kristen Bell ?

Je ne sais pas si vous avez eu le même problème que moi ces dernières semaines, mais c’était les vacances de mes séries. Et elles, quand elles prennent des vacances, t’as l’impression que ça dure une éternité. Tu fais quoi du coup sans tes séries préférées – à part jouer à Assassin’s Creed Origins (même si t’as fini le jeu et l’extension) ? Tu te plonges dans Netflix et tu fouilles. Personnellement, j’aime bien les séries aux épisodes courts, c’est assez long pour tenir un repas ou se changer les idées. J’ai enchaîné les deux saisons d’Insecure (dont j’ai envie de vous parler) et j’ai remis le nez dans The Good Place (après avoir fini trop rapidement Insecure) dont j’avais vu les cinq premiers épisodes.

J’ai été attirée par The Good Place à la base parce que Kristen Bell. Je veux dire, c’est Kristen Bell, ce petit bout de femme tout blond, qui donne toujours l’impression d’avoir 15 ans (qu’elle est détestable), Veronica Mars quoi ! Un sourire plein de dents, choupinou comme tout, forcément, t’as envie de tester la série. J’ai essayé cinq épisodes et j’ai lâché :

Après avoir été percutée et tuée par un semi-remorque, Eleanor se réveille dans ce qui semble être la vie après la mort. Lorsque Michael, l’Architecte des lieux, lui apprend qu’elle est au « Bon endroit » compte tenu ses bonnes actions, elle réalise qu’elle a été confondue avec quelqu’un d’autre. L’arrivée d’Eleanor pourrait bien mettre en péril l’équilibre de ce monde où personne ne jure ou ne boit de l’alcool à outrance. La jeune femme va devoir travailler sur elle-même afin de devenir une meilleure personne si elle souhaite conserver sa place dans l’au-delà. Bien entendu, elle sera épaulée par de nouvelles connaissances à l’instar de Chidi, son « âme soeur » qui voit toujours le bon côté des gens, ses voisins un peu trop parfaits Tahani et Jianyu, et enfin Janet, véritable source de savoir ambulante…

Je trouvais ça assez redondant, un peu chiant, pas spécialement rigolo, des décors hyper aseptisés – à juste titre, puisqu’ils sont au « Bon endroit » – laissant un côté trop faux, quelques personnages à baffer. Ça manquait d’émotions tout ça ! Et puis, est arrivé les congés de mes séries, donc j’ai retenté. Et j’ai bien fait ! La saison 1 compte 13 épisodes. Les 11 premiers (ou 12, je ne sais plus), installe vraiment la situation, met le spectateur dans une position de confort et dans une certaine routine, pour mieux venir casser tout ça à la fin de la première saison. Je suis tombée des nues. Limite, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. Et c’est là que toute la série est devenue plus intéressante, plus palpitante, au point que j’ai enchaîné la saison 2 très rapidement (et il y a un épisode de moins. Pas cool les gars).

The Good Place parait être une petite série sans grand intérêt, plutôt plan-plan, pas spécialement drôle, avec un sujet relativement original, qui a un bon fond, une bonne morale, avec une Kristen Bell toujours attachante. On ne parle jamais de religion, ni de paradis, ni d’enfer, mais de « bon et mauvais endroit ». Même si certains personnages sont fatigants, on finit par s’attacher à tous. Et comme je le disais, la saison 2 est plus palpitante, nous menant vers quelque chose de totalement différent. Le seul reproche que je peux lui faire, c’est que certains aspects sont traités trop rapidement dans le seul but de tenir sur les 22 minutes d’épisode, alors que certaines intrigues ou rebondissements mériteraient d’être plus développés. J’oubliais, pour une série qui partait pour être redondante, elle a su finalement très vite se renouveler et se donner de multiples souffles pour ne pas tomber dans l’ennui.

Lancez-vous dans The Good Place, tenez la saison 1 et dites-vous que c’est pour votre bien !

PS : Bonus pour Ted Danson, l’architecte du « Bon endroit », qui dégage un sacré charisme. Et D’Arcy Carden qui joue Janet, fabuleuse et terriblement sympathique.

Disponible sur Netflix.