# scandale

Par Amandine97430

#NIMPORTEQUOI

Une photo vaut mille mots. Et une photo publiée dans l’album «Scandale du mois» de Lady Blabla en vaut au moins un million. Surtout quand cette photo entraîne les rumeurs les plus folles.
Enfin, tout n’est pas complètement faux.
Le fait que je me sois endormie dans ses bras est plus ou moins vrai. En revanche, je ne me souviens pas d’avoir vu un cheval entrer dans le salon, mais étant donné l’odeur qui régnait dans la pièce ce matin-là, ça reste encore plausible. Et une chose est sûre, le premier de la classe qui rêvait d’intégrer Harvard a bien sauté tout nu (enfin, si on excepte les chaussettes et les ailes de fée) dans l’étang du chalet. Tout le monde a immortalisé cet instant.
Mais le reste n’est qu’un ramassis de mensonges.
Rien ne s’est passé comme les photos le laissent penser.

*  *  *

J’avais en tête quelque chose de léger sans doute du à une couverture et une quatrième laissant supposer  » une comédie mordante à mi-chemin entre Gossip Girl et La liste « . C’est pas faux mais j’enlève le mordant et le comique pour être le plus juste possible.

En revanche, ce qui est sûr c’est que la plume de l’auteur est addictive. Difficile de passer à côté du sujet qu’on l’ait vécu ou non. D’ailleurs, je suis contente d’avoir eu MSN plutôt qu’Instagram et Cie pour m’accompagner dans mes années lycée.

Faites l’amour, pas des mises à jour !
Les vrais amis n’ont pas de batterie !
Sortez du cloud !
Les profils Facebook de jeunes parents sont un excellent moyen de contraception.

Eh oui, bienvenue dans l’ère numérique où tout doit être montré, dit. Dénoncé, photographié, filmé. Où du jour au lendemain votre vie est passée au crible et peut devenir un cauchemar parce que c’est ainsi. Une cible oui mais une cible facile.

Un roman contemporain donc sur les dangers des réseaux sociaux. L’empreinte indélébile laissé sur le net pouvant nous poursuivre toute notre vie aussi. Sans compter la sérieuse problématique du harcèlement scolaire. Les moyens mis en œuvre pour déjouer cette violence trop souvent tue et tolérée.

A un âge où déjà tout est exacerbé, compliqué pour nos jeunes ado. La question de l’identité ; du rapport avec les autres et soi-même. Les premiers émois, les derniers instants avec l’âge adulte. Dans une société où les jeunes plus que quiconque passent leur journée à se juger et à être jugé. Où tout le monde se doit d’être parfait du moins en avoir l’air. Pas de quartier !

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