Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

C'est au tour du créateur de ce blog, Victor Van De Kadsye, de jouer le jeu du bilan de l'année. Un programme au carré, avec Dwayne Johnson et une comédie musicale entre autres.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Mon film de l'année : L'année n'est pas encore terminée et à l'heure où je rédige ce bilan, A Ghost Story n'est pas encore sorti en France. Mais pour le moment, mon coeur est tourné vers l'humour cinglant de Ruben Ostlund. The Square est une oeuvre mémorable, remettant en cause nos contradictions humaines opposant nos idéaux à nos purs instincts égocentriques. Un film dérangeant mais tordant avec plusieurs séquences inoubliables vues au cinéma cette année.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Ma scène de l'année : Il m'est impossible de sélectionner une seule scène d'un film cette année tant plusieurs me viennent à l'esprit. Alors, disons que l'on va en choisir trois :

  • La dernière partie de Mother! de Darren Aronofsky. Véritable moment de terreur où l'on se cache les yeux avec de la nausée avec une radicalité époustouflante. Grotesque, oui, mais nécessaire.
  • La performance jusqu'au-boutiste d'un homme-singe (Terri Notari) au cours d'une performance jouée pendant un Gala dans The Square.
  • Parce que parfois, un peu de testostérone débile fait beaucoup de bien, la scène de l'émeute des prisonniers dans Fast and Furious 8 est un véritable concentré de tout ce que l'on aime dans la franchise : Dwayne Johnson, Jason Statham, des punchlines et de la démesure.
Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

La performance de l'année : Les révélations Nahuel Perez Biscayart et Garrance Marilier. Avec 120 Battements Par Minute et Grave, ces jeunes acteurs apportent des performances électriques, où corps et esprit se mêlent chez chacun pour imposer une présence à l'écran inoubliable.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Mon émotion de l'année : L'épilogue de La La Land. A force de nous faire aimer et identifier à ce couple de jeunes rêveurs durant deux heures, difficile de ne pas fondre en larmes face à ces retrouvailles qui nous déchirent en un moment de regard.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Le film le plus sur-estimé de l'année : Sans hésiter, le Baby Driver d'Edgar Wright. Fatigué de ce cinéma-adolescent où la frime du clip n'est présente qu'au service d'un vide abyssal. Regardez plus tôt du Joseph Kahn ou du Richard Kelly, où l'irrévérence pop offre une véritable réflexion avec ce qui manque au cinéma de Wright : Du cinéma.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Le film le plus sous-estimé de l'année : Mise à mort du cerf sacré. D'accord, le film a été récompensé par le Prix du Scénario au dernier Festival de Cannes. Néanmoins, le bashing fait au dernier Lanthimos relève d'une injustice cinématographique la plus totale. Alors oui, c'est déconcertant et culpabilisant à se retrouver rire devant les dialogues mais au même titre que Mother! d'Aronofsky, c'est une proposition de cinéma radicale qu'on est pas prêt d'oublier de sitôt.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

La surprise de l'année : Une Femme Fantastique et Le Caire Confidentiel. Parfois, en plein été, certains films d'auteurs sortent de nulle part et deviennent de véritables succès publics et critiques. Ces deux films étincelants en font parti.

Le bilan ciné 2017 de Victor Van De Kadsye.

Un temps fort audiovisuel : Twin Peaks : The Return. La série de David Lynch signe un retour terrassant en confrontant le spectateur au deuil d'un univers qu'il chérissait tant, où les souvenirs fulgurants ne réussiront jamais à le faire revenir. Magnifique.

Le(s) film(s) que vous attendez le plus pour 2018 :

  • Lady Bird, premier film de Greta Gerwig. Produit par A24, ce parcours initiatique aux airs de Frances Ha est un véritable carton outre-Atlantique.
  • Call me by your name, une romance en Italie filmée par Luca Guadagnino : Comment refuser ?
  • Isle of Dogs : Un film d'animation avec des chiens et les voix de Greta Gerwig et Edward Norton par Wes Anderson. What else ?
  • The House That Jack built : Oui, parce que j'ai envie de voir comment Lars von Trier va encore réussir à torturer notre esprit (et en plus, ça va faire plaisir de retrouver Matt Dilon à l'écran).
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