Un film, Une séance… #4

Par Cliffhanger @cliffhangertwit

Justice League

le 15 novembre 2017 à Châteauroux

Oh oh oh... Bienvenue dans ce quatrième numéro d'Un film, une séance..., avec une chronique spéciale Noël grâce à Justice League, le film de Noël idéal de cette fin d'année, car tu es sûr de ressortir de la salle avec les boules... je sais c'est facile, mais parfois si je veux être compris de mes lecteurs, il faut que je sois très basique, percutant, et un poil vulgaire... en parlant de poils, savez-vous qu'il y a environ 500 poils au cm2 dans une barbe masculine (barbe, père Noël, humour). Bon, ce n'est pas que je sois de mauvais poil, mais il est temps de clôturer mon intro au poil et de lancer ma rubrique spéciale Noël...

La date : Le 15 novembre 2017

Afin de débuter cette rubrique joyeuse et colorée, cette rubrique festive et familiale, un petit poème sur le mois de novembre durant lequel j'ai découvert Justice League au cinéma... c'est cadeau ! Instant de joie et de partage sur Les Chroniques de Cliffhanger & Co... mettez-vous à l'aise, déshabillez-vous, lumière, projecteur, voix grave, frisson... c'est la fête !

Novembre...
Mélancolie des âmes,
les feuilles qui dansent,
le ciel cassé,
le regard triste,
la vie qui s'enrhume,
les cœurs qui gèlent,
Novembre...
Brouillard de l'âme,
sourire morose,
la pluie qui pleure,
les morts qui rient,
les vivants qui meurent,
le regard qui se voile,
le temps qui nous enterre

( Erwan Darbellay)

La salle : Cinémovida, Chateauroux

Un ancien complexe cinéma au cœur de la ville. Une vieille façade un peu défraichie qui donne l'impression que l'on va entrer dans un ciné des années 1980 à moitié abandonné... mais il s'agit en fait d'un lieu plutôt moderne. La moquette est usée certes, mais on y trouve 8 salles et tout le confort d'un multiplexe, des soirées à thèmes, des projos pour les enfants, des avant-premières... quasi pas de VO malheureusement, mais sinon c'est plutôt une bonne surprise. Et surprise rime avec cadeau, qui rime avec Noël, qui rime avec agro-industriel, qui rime avec Père Noël, ce qui me rappelle une anecdote, une petite histoire que je m'en vais vous conter au coin du feu.

J'ai rencontré le Père Noël, c'était lors d'une soirée brumeuse dans un petit troquet parisien... j'avais beaucoup bu, sûrement trop, j'avais déjà vomi trois fois mon burger, mes frites, et ma bière sur le trottoir de paris (ou d'Alger, pour apprendre à marcher)... assis contre le mur, je reprenais mon souffle, lorsque le Père Noël a surgit devant moi. Il était grand, il était barbu, il sentait bon le sable chaud, certes, le piercing dans le nez, les dents gâtés et les cicatrices aurait dû me mettre en garde... comme sa tenue de cuir noir sous son manteau rouge et le fouet à clous accroché à sa ceinture... mais il avait une barbe blanche et m'a dit : " Hello, je suis le Père Noël ". Alors lorsqu'il m'a ordonné : " Lève toi et marche ", j'ai obéi, je me suis levé, j'ai glissé dans mon vomi, et je me suis brisé la jambe... il a souri, il s'est penché vers moi, et, pendant que je criais de douleur, il m'a serré dans ses bras, m'a souhaité joyeux noël, avant de me lécher la joue et de s'éloigner dans un grand éclat de rire (j'ai cru entendre " ah le con ", mais je n'en suis pas sûr). En fait il ne sentait pas le sable chaud, mais plutôt la poubelle oubliée au fond du garage, celle avec dedans des restes de poisson... La leçon à en tirer ? Quand t'es bourré, ne fais pas confiance au père Noël...

Le film : Justice League

Je n'ai pas pour habitude de maintenir sous l'eau la tête d'un cadavre... mais vous pouvez toutefois lire ma critique plutôt bienveillante du mauvais Justice League ici. ( NDLR : la rédaction décline toute responsabilité quant à cette page de publicité intempestive)

Parlons maintenant de choses sérieuses, le mois dernier ma chronique a été mise en ligne discrètement et honteusement le 1er novembre au matin, histoire de s'assurer que personne ne soit devant son ordinateur... avec un peu de chance celle-ci sera mise le 25 décembre au matin, ou pire le 1er janvier... bref, il semble qu'après m'avoir harcelé, mon rédac chef n'assume plus du tout son invitation à écrire sur son site... mais comme c'est Noël, j'ai décidé de lui pardonner. J'invite tous mes lecteurs, dans un esprit de Noël, de partage et de pardon, à suivre mon exemple et à lui envoyer un petit message d'amour et d'amitié, même plusieurs... d'ailleurs j'invite également mes amis russes, à lui envoyer par dizaines de milliers chaque seconde sur sa boîte mail, sa page facebook, son compte twitter, des messages d'amour et d'amitié, pour bien qu'il comprenne l'esprit de Noël... en toute amitié bien sûr...

Et pour terminer, quelques films à regarder durant les fêtes, parce que ma chronique c'est aussi une ouverture sur le monde, comme un ouragan qui passait sur moi... Donc, Love Actually bien sûr, le film romantique idéal, qui crépite et qui réchauffe le cœur comme un bon feu de cheminée, dégoulinant d'amour et d'esprit de Noël, avec son casting parfait, à regarder sous une couette, un chocolat chaud à la main, et un bol de marshmallow sur la table... et puis L'Étrange Noël de Monsieur Jack, l'univers macabre de Tim Burton est sublimé dans ce conte horrifique et merveilleux, dans ce chef-d'œuvre de poésie ou le rêve et la magie nous entraînent dans un tourbillon étrange et magnifique. Un film parfait, un sommet de l'animation pour des fêtes de Noël saupoudrées d'une pincée d'Halloween ! Et pour un Noël un peu plus rock'n roll, il y a bien sûr Gremlins de Joe Dante ou Tokyo Godfathers, un très beau film d'animation de Satoshi Kon. Mon film de Noël idéal ? Pourquoi pas un Bollywood, Dilwale Dulhania Le Jayenge, La Famille Indienne, Kuch Kuch Hota Hai ou Om Shanti Om ... 3 heures de chants, de danses, de rires, d'émotions... A prévoir : une boîte de mouchoirs, du chocolat ou des biscuits, et beaucoup d'amour (à éviter absolument par contre pour les cyniques).

Voilà, après Issoudun, Rennes et Bourges, il est temps de conclure ce Un film, une séance... à Châteauroux, et, main dans la main, de chanter en chœur pour célébrer Noël... Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel, n'oublies pas d'envoyer des milliers d'emails à mon rédacteur en chef pour bien planter sa boîte mail, mais avant de partir, il faudra bien te couvrir...