Ça

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Pourquoi voir Ça ?
Ça est de retour est Ça fait mal.
A l'annonce d'une nouvelle adaptation du célèbre roman de Stephen King, 27 ans après la mini-série Ça il est revenu, les fans du célèbre clown et de son créateur étaient aux anges.
Ça (It en version originale) est avant tout un roman horrifique écrit pat Stephen King et publié en 1986, Ça raconte l'histoire d'une bande d'enfants qui luttent contre une créature nommée Ça, cet être maléfique prend la forme des peurs de ses victimes, le plus souvent il prend la forme d'un clown pour mieux approcher les enfants.
Ça divise les critiques mais affole les compteurs, le roman reste pendant 35 semaines sur la New York Times Best Seller List (liste de best-sellers de la semaine publiée par le New York Times), après cet exploit Ça remporte le prix British Fantasy et a été classé à la première place des meilleures ventes de livres aux États-Unis pour l'année 1986.
Un tel succès ne pouvait pas passer à coté d'une adaptation, Ça ne verra pas le jour sur grand écran mais sur le petit.
C'est en 1990 que Tommy Lee Wallace (Halloween 3 : Le Sang du sorcier, Vampire vous avez dit vampire ? 2, L'Enfer du devoir) adapte à la télévision (ABC) le désormais célèbre roman de Stephen King, c'est l'acteur Tim Curry qui endosse le costume du clown tueur.
Le téléfilm de deux parties a eu un succès important aux États-Unis, la première partie diffusée le 18 novembre 1990 attire près de 18 000 000 de téléspectateurs et la deuxième partie diffusée elle le 20 novembre rassemble plus de 19 000 000 de personnes.
Cette adaptation est fidèle au roman du maître de l'horreur, le casting est à la hauteur, les enfants sont géniaux et Tim Curry incarne merveilleusement Pennywise et par la même occasion nous laisse un souvenir indélébile.
Le seul petit bémol le téléfilm a estompé le coté horrifique du roman, mais ce n'est pas la faute du réalisateur, Tommy Lee Wallace n'a pas e le choix étant donné que la mini-série était diffusée à la télévision.
En cette année 2017, le clown de Stephen King a de nouveau droit à son adaptation mais cette fois-ci sur grand écran.
Les attentes étaient grandes pour cette nouvelle transposition des aventures des enfants du Club des Ratés, trop grande même.
Ça version 2017 a bénéficié d'une promotion effrénée et virale, ballons rouges suspendus à des bouches d'égouts, photos du clown diffusées au compte-gouttes et une bande annonce attendue comme le messie, d'ailleurs elle a été vue 197 000 000 de fois en 24 heures.
Avec une telle attente la déception peut être grande, et oui le spectateur s'attend au meilleur film jamais fait, alors non Ça n'est pas le meilleur film de tous les temps mais il fait le job.
Qui pour réaliser ce film attendu au tournant ?
Et bien l'un des plus rentables, le réalisateur argentin Andrés Muschietti, il s'est fait connaître avec son premier long métrage, Mama, avec un budget d'environs 15 000 000 $, son film rapporta plus de 146 000 000 $.
Ça est donc son deuxième film, une précision supplémentaire pour un tel projet.
La grande force de Ça c'est son casting, comme la mini-série les acteurs sont tous parfaits, les enfants sont attachants et rappellent indéniablement Les Goonies, Super 8 ou plus récemment la série Stranger Things, d'ailleurs l'un des acteurs de la série, Finn Wolfhard, il campe ici Richie Tozier, le blagueur de service du Club des Ratés.
Outre Richie Tozier, le club est composé de six autres enfants, William "Bill" Denbrough (Jaeden Lieberher), son frère George a été tué par Ça, Beverly "Bev" Marsh (Sophia Lillis), une jeune fille dont la beauté fait tourner les têtes, Michael « Mike » Hanlon (Chosen Jacobs), un jeune afro-américain qui est la cible de Bowers parce qu'il est noir, Stanley "Stan" Uris (Wyatt Oleff), il s'agit du sceptique de la bande, pour lui Ça n'existe pas, Benjamin « Ben » Hanscom (Jeremy Ray Taylor), un jeune garçon en surpoids lui aussi harcelé par Bowers, le dernier de la bande est Eddie « Eds » Kaspbrak (Jack Dylan Grazer), l'hypocondriaque du club.
Le plus du pour Ça était de trouver qui allait incarner Pennywise et faire oublier, ou du moins succéder dignement à l'interprétation de Tim Curry, une foule d'acteurs étaient envisagés mais le choix c'est porté sur Bill Skarsgård, le fils de l'acteur Stellan Skarsgård, au vu de son incarnation du clown maléfique, on peut dire que la relève est assurée.
Bill Skarsgård est Pennywise, il incarne toute sa folie, sa violence, son esprit sombre et torturé, la peur originelle.
Contrairement au téléfilm diffusé sur ABC qui était destiné à un grand public, et donc ne pouvait pas en montrer trop, même si l'oeuvre de Tommy Lee Wallace a terrorisé pas mal de personnes, Ça est un long métrage et de plus il est censuré R aux États-Unis.
Le réalisateur a pu donc aller plus loin et ça se voit dès le début du film, dans la mini-série Pennywise montre ses belles dents acérées au petit Georgie et c'est tout, par contre ici c'est pas la même, on est avec Georgie du début à la fin et c'est pas jolie jolie, une telle violence surtout subie par un enfant est très très rare à Hollywood, règle numéro 1 ne jamais faire de mal aux enfants.
Ça possède une atmosphère très réussie, la peur psychologique enlace les spectateurs comme les personnages, Ça se nourrit des peurs des enfants, des peurs enfouies au plus profond d'eux.
C'est la grande force de Ça, produire une horreur qui germe dans l'esprit des spectateurs, Ça est un film sur la terreur de l'enfance, tous les spectateurs ont été enfants un jour, enfin normalement, et peuvent donc s'identifier aux épreuves que doivent surmonter les enfants, on a tous encore à l'esprit des expériences qui ont marquées notre enfance, des drames, des événements marquants, des actions inachevées, des traumatismes.
L'enfance est la période la plus marquante car c'est la première et c'est là que tout se joue, les premiers amours, les premières bagarres, les premières réflexions, les premiers ami(e)s, le tout sans aucune arrière pensée, des actions pure, pure comme l'enfance.
Andrés Muschietti réalise une adaptation digne du maître de l'horreur, un film qui s'éloigne de la série, ici les enfants sont au cœur de l'attention, ils sont les héros du film, Pennywise lui est la peur, la peur qui sommeille en chacun d'eux, sans les enfants Pennywise n'existerait pas.
Ça était attendu par les fans comme l'un des films d'horreur les plus terrifiants mais cette nouvelle adaptation est plus dramatique qu'horrifique.
Même si la violence se déchaîne, Ça est avant tout un film sur l'enfance et sur la peur qui est propre à cet âge, cette peur de tous les jours accumulée se matérialise en une créature démoniaque qui se transforme en leurs pires cauchemars.
Ça fait un véritable raz de marée aux États-Unis, il est devenu le plus gros succès de l'histoire pour un film d'horreur aux pays de l'Oncle Sam avec plus 291 000 000 $ au terme de son troisième week-end d'exploitation, mais le film d'Andrés Muschietti ne s’arrête pas aux États-Unis car Ça est également devenu le plus grand succès de l'histoire pour un film d'horreur avec pour le moment plus de 556 000 000 $ au box-office mondial.


Une belle réussite


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Synopsis :


Des enfants luttent contre une créature nommée Ça, un être maléfique qui prend la forme des peurs de ses victimes, le plus souvent il prend la forme d'un clown pour mieux approcher les enfants.
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Anecdotes :


Le budget du film est estimé à 35 000 000 $.

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La musique du film est composée par Benjamin Wallfisch (A Cure for Life, Les Figures de l'ombre, Blade Runner 2049).

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Cary Fukunaga devait à l'origine réaliser Ça, mais il a quitté le projet suite à des désaccords artistiques.

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C'est Will Poulter qui devait incarner le clown maléfique, mais suite au départ de Cary Fukunaga, Will Poulter a lui aussi quitter le projet.

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Le costume de Pennywise a été créé par la costumière Janie Bryant.

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Le film a été tourné dans l'Ontario (Toronto, Oshawa, Elora, Port Hope, Pickering, Hamilton) et dans le Maine (Bangor).
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Affiches
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