Ghost in the shell

Ghost in the shell

Après l'animé de 1995, voici le "remake" et avec Scarlett Johansson dans le rôle du Major. Une telle actrice se révèle une clef de voûte dans cet univers futuro-foutraque tant l'actrice choisit ses films avec fine intelligence. Scarlett serait-elle un robot ? Her, Under the skin et même Lucy si l'on veut pousser à l'extrême ; pas moins de trois prestations où elle apparaît dans des rôles de femmes fortes, cyborgs ou extraterrestres. Dans Ghost in the Shell, Scarlett est une humaine sauvée d'un terrible accident à laquelle on greffe des capacités cybernétiques permettant de lutter contre la criminalité japonaise (?). On s'interroge à ce propos dans quel futur vivent ces personnages : un Japon où l'on croise des geishas au coin de la rue ou alors une Amérique à la Blade Runner ? Peu importe, le réalisateur réussit le tour de passe de créer un univers bien à lui avec une palette de couleurs dans les tons bleus froids sublimes.

Malgré tout, c'est du côté du scénario que ça coince ; même si le casting est très bon (duo Scarlett Johansson/ Juliette Binoche en figure de proue), Ghost in the Shell fait trop d'emprunts à des classiques du genre comme Robocop ou Terminator en revisitant à sa sauce le mythe de Frankenstein avec le Major qu'on modèle à sa guise. 

Au final, le remake est en deçà de l'animé... comme souvent en général. 

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