[CRITIQUE] : Tokyo Vampire Hotel (Étrange Festival)

[CRITIQUE] : Tokyo Vampire Hotel (Étrange Festival)

Réalisateur : Sono Sion

Acteurs :  Yumi Adachi, Ami Fukuda, Megumi Kagurazaka, Kaho, Shinnosuke Mitsushima,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Fantastique, Comédie.
Nationalité : Japonais.
Durée : 2h22min.

Synopsis :

Le jour de ses 22 ans, Manami va se retrouver au cœur de l’affrontement de deux clans de vampires, les Dracula et les Corvin, qui s’opposent depuis des siècles. Mais tout ceci ne lui arrive peut-être pas par hasard...


Critique :
À l'instar du PIFF, L'Étrange Festival est le terrain de jeu parfait pour qu'une pléthore de cinéaste un tantinet décalé, viennent balancer en grande pompe leur OFNI, rarement aussi bien à leurs places dans des salles obscures.
Véritable trublion insaisissable du cinéma nippon qui dépeint comme personne les travers d'une société japonaise rarement sous son plus beau profil devant sa caméra, Sono Sion apporte sa pierre à l'édifice - fébrile ses dernières années - du film de vampires avec le bien nommé Tokyo Vampires Hotel (version longue de la mini-série éponyme), une belle et grosse bisserie sanglante comme on les aime.

[CRITIQUE] : Tokyo Vampire Hotel (Étrange Festival)
Délire pop furieux, décomplexé et volontairement parodique s'amusant des codes et clichés de l'un des sous-genre les plus populaires du cinéma fantastique (mais pas que), pour mieux balancer à la face du spectateur, une critique acide du capitalisme qui gangrène le Japon (mais pas que bis), Tokyo Vampire Hotel est un monument du fun jouissif et gore à souhait, bourré jusqu'à la gueule de scènes WTF.
Généreux et psychédélique, jouant abusivement du comique de répétition et partant dans tous les sens sans perdre une once de cohérence et de maîtrise, Sono Sion, comme d'habitude inspiré caméra au poing, concocte un nouveau bonbon acidulé au casting féminin convaincant (Ami Fukuda en tête).


Comme d'habitude, ses fans seront conquis, les autres friseront sûrement l'indigestion...
Jonathan Chevrier

[CRITIQUE] : Tokyo Vampire Hotel (Étrange Festival)