Top 5 – Stephen King au cinéma !

Par Fredp @FredMyscreens

Avec l’arrivée de sa saga littéraire culte La Tour Sombre sur grand écran et en future série TV, sans oublier les nombreux projets (dont une relecture de Ça et une série tv somme produite par JJ Abrams) liés à son œuvre, il était temps de se pencher sur les adaptations cinématographiques (ne vous attendez donc pas à voir Ça ou 11.22.63 dedans) que l’on préfère des romans de Stephen King.

Shining

Que dire sur le chef d’œuvre de l’horreur offert par Stanley Kubrick ? Certes Stephen King ne l’a pas aimé et a tenté sa version télévisée  plus passe partout, mais toujours est-il que l’imagerie développée par Kubrick avec les jumelles, l’ascenseur de sang, redrum, la géographie étonnante du lieu, le labyrinthe réel et mental et la folie inclassable de Jack Nicholson on rendu le film cultissime. L’une des plus grandes frayeurs du cinéma qui ne cesse de nous interroger jusqu’à nous rendre cinglés !

Stand by Me

Et si l’un de ses plus belles adaptations n’était pas un film d’horreur. Certes le film commence par la découverte d’un cadavre, mais c’est ensuite un road trip extrêmement touchant sur l’amitié, la fin de l’enfance et la perte de l’innocence que propose Rob Reiner avec un casting de jeunes impeccable que l’on retrouvera avec plaisir ensuite et la révélation River Phoenix. Du King humaniste et rempli d’émotion comme on le découvre parfois.

the Mist

Si Frank Darabont est assurément le plus grand spécialiste de Stephen King, grâce aux très bons bon mais légèrement surestimés tire-larmes que sont La Ligne Verte et les Évadés, beaucoup oublient souvent qu’il a aussi réalisé the Mist. Ici, des personnes enfermées dans un supermarché pour échapper à un brouillard cachant d’agressives créatures sont un excellent moyen de parler de la société, de la famille et du fanatisme religieux. Un discours complètement nihiliste qui laisse toujours sous le choc et encore plus dans la version noir et blanc.

Carrie

Brian De Palma presque débutant s’attaque à l’horreur de King. Au programme,  discours sur l’adolescence difficile, la féminité et l’éveil sexuel opposés à la bigoterie religieuse. La rage de Sissi Spacek face à la folie de Piper Laurie s’illustrent parfaitement avec la réalisation de De Palma inventif et inspiré, utilisant ses tics pour le mieux. On le reverra donc avec plaisir plutôt que s’infliger le remake où cachetonnait Julianne Moore.

Misery

Un écrivain a un accident et est secouru par sa plus grande fan. Seul souci, celle-ci est complètement folle et est prête à tout pour connaitre la fin de son prochain livre, et si possible une bonne fin. C’est par moment assez anecdotique mais grâce à la composition hallucinante et oscarisée de Katy Bates qui a de quoi défoncé les chevilles !

Et ajoutons à cela l’Antre de la Folie qui, si n’est pas écrit par Stephen King, est sans doute le meilleur hommage qui ait été fait à l’auteur et son univers grâce à John Carpenter !