BUSHWICK (Critique)

Critiques Cinéma BUSHWICK (Critique)BUSHWICK (Critique)SYNOPSIS: En sortant du métro pour se rendre chez sa grand-mère avec son petit-ami, Lucy (Brittany Snow) se retrouve dans les rues de Bushwick, un quartier de Brooklyn, plongé dans un véritable bain de sang. Dans un contexte de schisme avec l'Union, des milices texanes envahissent en effet NYC pour en faire leur base d'opérations sur la Côte Est et s'en servir d'outil de négociations. Face à ce chaos, Lucy se réfugie dans le sous-sol de Stupe (Dave Bautista), un robuste vétéran, qui l'aide à traverser, à contre-coeur, les quelques rues de Bushwick. Bémol de l'affaire ? Le bloc, composé en majeure partie de minorités, se révolte et commence à flinguer à tout va. Lucy & Stupe tentent alors de se frayer un chemin en pleine guerre civile pour survivre.

Bushwick est le second film du duo Cary Murnion et Jonathan Milot t après le succès de Cooties, petit film d'horreur produit par Elijah Wood . Film d'action financé en totalité par Netflix, Bushwick a divisé la croisette lors de sa projection à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes. Situé quelque part entre le mauvais remake de L'Aube Rouge par Dan Bradley et la saga The Purge de James DeMonaco , Bushwick est un film-concept aux fausses bonnes idées (l'enchaînement de plusieurs plans-séquences successifs pour filmer l'action), qui devient hélas rapidement complaisant à l'égard de l'ultra violence qu'il prétend dénoncer au fur et à mesure qu'il progresse. Son désir de délivrer un message de sensibilisation sur l'oppression des communautés les plus défavorisées réalisée par les blancs privilégiés du gouvernement doublée d'une charge acerbe contre la politique actuelle des USA est tout à fait louable, mais Buchwick traite tellement salement les minorités dans le film qu'on se demande bien quelles étaient finalement les réelles motivations des réalisateurs ?

BUSHWICK (Critique)

Ajoutez à cela un budget mal ajusté aux ambitions affichées, responsable de SFX parfois assez hideux (effets de flamme et explosions), ainsi qu'une mise en scène souvent incohérente - on devine toujours les coupes des plans-séquences et on a du mal à percevoir la spatialisation de l'action - et vous obtiendrez une authentique déception. Reste Dave Bautista , dont la prestation subtile et étonnante en ex-Marine, convainc et nous ferait presque oublier les vilains défauts du métrage.

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