Réalisateur : Michael Bay
Acteurs : Mark Wahlberg, Laura Haddock, Anthony Hopkins, Josh Duhamel,...Distributeur : Paramount Pictures France
Budget : 215 000 000 $
Genre : Action, Science-Fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h23min.
Synopsis :
The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers: The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.
Critique :
Véhiculant les mêmes tarés que les autres,#TheLastKnight ou la contribution jouissive de + du roi Bay, à la franchise de destruction massive pic.twitter.com/CRjWCHbDTi— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 28 juin 2017
Depuis toujours, le cinéma de Michael Bay s'est vu caractériser par un fort penchant pour les effets pétaradants et bigger than life, une anthologie de la destruction en plusieurs tomes qui si elle était fortement jouissive un temps, s'est vu devenir méchamment éreintante à l'aube de son attachement à la franchise Transformers - outre son excellent écart (rachat auprès des cinéphiles ?) de conduite sur les puissants 13 Hours et No Pain No Gain.
Si le troisième opus, Transformers : La Face Cachée de la Lune, s'était avéré être un meilleur divertissement que le second film, La Revanche (que l'on peut résumer en trois phases : gros plan sur la plastique de Megan Fox - explosions - gros plan sur la plastique de Megan Fox), il provoqua en revanche, plus d'un bâillement face à son final interminable - plus de quarante-cinq minutes -, et son accumulation un poil abusif, de destructions réellement massives.Censé incarner un reboot/suite à la nécessité discutable, Transformers : l'Âge de l'Extinction ne faisait guère mieux malgré une première heure plaisante àsuivre avec l'introduction du nouveau héros de la saga, le charismatique Mark Wahlberg; ainsi qu'un penchant plus affirmé pour les destructions de masses hors USA, gros investisseurs étrangers obligé (coucou China !)
S'inscrivant dans la droite lignée des précédents opus tout en les dépassant clairement de la tête et des épaules niveau WTF (même si dans le fond, le premier opus reste le plus plaisant et moins abrutissant de tous), The Last Knight épouse donc indubitablement toutes leurs tares, à savoir un scénario méchamment fantomatique, qu'une multitude de sous-intrigues et de personnages caractérisés à la truelle, balancés sans grandes convictions, peine à en masquer les (grosses) faiblesses.
Certes, la franchise Transformers n'a jamais véritablement brillée pour ses scénarios, mais se borner à calquer plus ou moins la même recette (efficace et facile) et le même pitch sur quatre épisodes, cela force évidemment avec la fainéantise pure et simple, tant aucune franchise à l'heure actuelle, semble autant se rebooter à chaque film.
Car pire que d'en prendre plein les mirettes dans un délire purement fun, c'est de se voir mitrailler les rétines pendant plus de deux heures sans forcément pouvoir réellement suivre tout ce qu'il nous est montré, qui frustre et déçoit plus que de raison .
Et c'est bien là que réside au final le plus grand défaut du film, cette surenchère abusive, ce trop-plein affreusement lassant sur la durée (comme les autres opus, Bay aurait pu tailler au moins trente minutes dans le gras de son burger filmique).
Jonathan Chevrier