Critique : Moi, moche et méchant 3 de Kyle Balda et Pierre Coffin

Critique : Moi, moche et méchant 3 de Kyle Balda et Pierre Coffin

Un nouveau défi se présente pour Gru et Lucy : un méchant nommé Baltazar Bratt débarque. Ce dernier essaie de voler un diamant en asphyxiant les passagers d'un bateau avec un chewing-gum géant. Mais Gru le laisse s'échapper et il est renvoyé de l'agence.

Troisième volet de la saga culte créée par Illumination Entertainment, Moi, moche et méchant 3 reprends le concept de l'épisode précédent avec le personnage de Gru qui après avoir mis fin à ses activités de méchant pour se consacrer à sa nouvelle famille va être contraint de reprendre du service sous l'impulsion d'un nouveau personnage : Dru son frère jumeau !

Ouverture du film sur un nouveau méchant : Balthazar Bratt ancien enfant star des années 80 tombé dans l'oubli dont l'objectif est désormais de voler le plus gros diamant du monde... Véritable recyclage de la culture pop des années 80, la musique qui accompagne le personnage l'est tout autant et commence dès l'introduction à agacer le spectateur pour qui le calvaire musicale ne fait que commencer...

Autre personnage qui fait son apparition dans cette suite c'est Dru le frère jumeau caché de Gru également interprété en VO par Steve Carell. Au-delà du gimmick scénaristique recyclé maintes fois par Hollywood, le personnage de Dru arrive peut être un peu tard dans l'histoire alors qu'il devrait être au coeur de ce nouvel opus.

Critique : Moi, moche et méchant 3 de Kyle Balda et Pierre Coffin

Le principal défaut du scénario c'est la volonté de raconter plusieurs histoires parallèles avec de trop rares confrontations pour au final une histoire plus anecdotique que vraiment dans l'action y compris pour les Minions qui se retrouvent ici isolés des personnages principaux...

Heureusement les Minions sont toujours présents et même si c'est de manière plus anecdotique que dans les opus précédents, chaque apparition notamment la déjà culte scène de prison apporte son lot de fous rires dans la salle !

Illumination Entertainment signe malgré tout un film d'animation visuellement très beau et coloré sans pour autant être révolutionnaire ni novateur contrairement au chef d'oeuvre néo-burlesque Les Minions sortit en 2015.

Un troisième épisode obsolète, du recyclage hollywoodien à outrance, ni véritable final pour la saga ni vrai fin ouverte : le seul intérêt du film est encore et toujours la présence des cultissimes Minions !

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