Nos plus belles années

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Sydney Pollack prend comme prétexte une histoire d’amour sur une dizaine d’année pour dissimuler une critique contre l’Amérique post seconde guerre mondiale : maccarthysme, paranoïa anti communiste, le confort intellectuel du consumérisme américain,… Mais son pamphlet sonne un peu creux peut être par désir de faire un film à succès. Lui aussi représente ce qu’il dénonce en renonçant à crier trop fort : l’american way of life. Passons donc sur cette critique sociétale en demi-teinte et peu éloquente pour se consacrer sur l’histoire d’un amour impossible. Mais que cette bluette est mièvre ; Pollack s’appuie sur d’excellents acteurs mais le scénario est bien trop maigre. Cette histoire entre deux êtres dissemblables s’attirant aurait pu créer une source d’émotions, mais non. En plus Redford, 36 ans, jouant un étudiant, c’est risible. Film sans intérêt : un pamphlet aux gros sabots, une histoire d’amour sacrifiée.Sorti en 1974Ma note: 5/20