Telle mère, telle fille – 6/20

Telle mère, telle fille : AfficheDe Noémie Saglio
Avec Juliette Binoche, Camille Cottin, Lambert Wilson

Chronique : En dépit d’une idée de départ plutôt séduisante qui repose sur un prometteur et inédit duo d’actrices, Telle mère telle fille a à peu près tout faux.
Poussif, laborieux, le film ne parvient jamais à trouver le ton juste, plomber par une direction d’acteurs aléatoire, des dialogues téléphonés et un rythme erratique.
Le problème réside clairement dans une réalisation qui ne prend jamais la mesure de son sujet et ne semble pas être capable d’embrasser les codes de la comédie.
Malgré toute la bonne volonté du monde, les comédiens jouent à côté et en font des tonnes pour tenter d’insuffler un peu de vie au récit, mais sombrent du coup dans le surjeu. Seule Camille Cottin parvient (presque) à tenir son personnage.
Résultat, ce n’est ni vraiment drôle, à part quelques sketchs, ni émouvant tant la relation mère/fille au cœur du film ne prend pas.
Un ratage.

Synopsis : Inséparables, Avril et sa mère Mado ne peuvent pourtant pas être plus différentes. Avril, 30 ans, est mariée, salariée et organisée à l’inverse de sa mère, éternelle ado insouciante et délurée qui vit aux crochets de sa fille depuis son divorce. Mais quand les deux femmes se retrouvent enceintes en même temps et sous le même toit, le clash est inévitable. Parce que si Mado, en pleine crise de jeunisme, n’est pas prête à être grand-mère, Avril, quant à elle, a bien du mal à imaginer sa mère… mère !