Movies vs Reality : SPLIT et le trouble dissociatif de l’identité

Succès critique et public auquel nous avons nous-mêmes succombé dans ces colonnes, Split a néanmoins fait couler de l’encre par rapport à ses choix narratifs concernant le trouble mental qu’il utilise comme concept.

> Lire notre critique du film SPLIT (avec James McAvoy)

En tête d’affiche depuis quelques temps en France et aux Etats-Unis (d’après IMdB, neuvième au box-office pour sa sixième semaine d’exploitation), Split semble rafler tous les succès et illustre encore l’intérêt du public pour les troubles mentaux. Toutefois, il est important de se questionner sur l’intérêt et  l’impact de ce film dans sa globalité puisque le trouble dissociatif de l’identité (TDI) est l’objet central de ce film et concerne 1 à 3 % des personnes dans le monde (traumadissociation.com, 2015). C’est ce qui va nous intéresser ici de ce Movies vs Reality. Petit rappel du scénario pour replacer le contexte de Split. qui raconte l’histoire de Kevin (James McAvoy), jeune homme atteint de TDI qui kidnappe et séquestre trois jeunes filles, qui tentent de s’échapper avant l’apparition d’une nouvelle identité menaçante.

Movies vs Reality : SPLIT et le trouble dissociatif de l’identité

UNE PETITE MISE AU POINT AVANT DE COMMENCER.

Avant de démarrer cette analyse, il est important de rappeler deux points. Le premier point est que le trouble dissociatif de l’identité n’est pas de la schizophrénie. Ce sont des troubles tout à fait différents dont il mérite de faire la distinction. Par ailleurs, cette erreur est tellement courante qu’on la retrouve encore aujourd’hui dans beaucoup d’articles et de sites (PureBreak, par exemple), ce qui favorise la stigmatisation des personnes atteintes de schizophrénie et de TDI. La schizophrénie est un trouble psychotique marqué par des délires et des hallucinations, une perturbation de l’expression et de la reconnaissance des émotions, une paresse pathologique et des troubles cognitifs (oublis fréquents, difficulté pour prévoir les choses, etc). A l’inverse, le trouble dissociatif de l’identité est ce que tout le monde connaît sous le nom de personnalités multiples, qui se manifeste par l’apparition d’identités distinctes. Le second point, qui est ici majeur, est le fait que toute personne atteinte d’un autre trouble mental n’est pas de nature dangereuse. En effet, d’après le site Psycom (2015), plusieurs études ont montré que les personnes atteintes de troubles mentaux ne sont responsables que de 3 à 5 % des actes de violence en général et qu’aucun lien avéré n’a été démontré par la recherche entre la dangerosité et les troubles psychiques. Par ailleurs, il y a plus de chances que les personnes atteintes de trouble mental se blessent elles-mêmes ou qu’elles soient victimes de violence (7 à 10 fois plus d’après la Haute Autorité de Santé) qu’elles ne blessent les autres. Malheureusement, ce sont souvent les cas rares de violence qui souvent véhiculés par les médias et qui favorisent souvent la stigmatisation de cette population.

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SHYAMALAN ET LE TROUBLE DISSOCIATIF DE L’IDENTITÉ.

Le trouble dissociatif de l’identité (ou anciennement appelé trouble des personnalités multiples) est un trouble relativement complexe qu’il ne faut pas prendre à légère ou encore à la rigolade, comme les médias et l’opinion publique pourraient le faire. M. Night Shyamalan l’a en partie bien compris et c’est pour cette raison qu’il s’est renseigné sur le trouble auprès de spécialistes pour l’écriture de son film. le cinéaste est ainsi fasciné depuis très longtemps par le trouble. Pour l’anecdote, il considère que « le trouble de la personnalité multiple est un sujet très cinématographique, car il est encore mystérieux » (20 minutes, édition du 22 février 2017). C’est sûrement pour cette raison qu’il a décidé de le traiter de manière aussi horrifique et mystérieuse avec des éléments de suspense bien dosés. Malheureusement, dans cette fascination du TDI, Shyamalan a en occulté certains aspects réels, qui auraient même été très intéressants à aborder au niveau cinématographique, pour n’en montrer que certains extrêmes (même si l’objectif ici est d’effrayer le spectateur). Par ailleurs, James McAvoy n’a pas eu la possibilité de discuter avec des personnes atteintes de TDI pour travailler ses divers rôles, tout comme Shyamalan, ce qui aurait pu changer la donne sur certains points du film et surtout sur la souffrance liée au trouble. Au vu des choix scénaristiques et de mise en scène du réalisateur, le traitement des différentes identités n’est donc pas forcément toujours adéquat et il est important de revenir dessus.

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LES IDENTITES /ALTERS DANS SPLIT.

Le TDI est un trouble dissociatif qui se caractérise par la présence de deux ou plusieurs identités (que l’on nomme alters ou identités alternatives) distinctes qui ont une autonomie psychologique les unes par rapport aux autres. Ainsi, les alters prennent contrôle du corps de la personne atteinte du trouble et peuvent le faire de manière indépendante. En conséquence, cela amène à de nombreux épisodes d’amnésie (voire blackouts), surtout lorsque le TDI n’est pas diagnostiqué et pris en charge. Comme le dit très bien Amelia Joubert dans sa vidéo éducative sur le trouble (que vous pouvez voir à la fin de ce dossier), les alters équivalent à des parties d’une pizza coupées de manière égale. Aucune identité n’est au-dessus d’une autre et elles coopèrent ensemble pour vivre le mieux possible. Dans le film de Shyamalan, ces parties de pizza correspondent à ce que le Dr Fletcher et Barry décrivent : une salle où tous les alters sont présents, assis sur une chaise à leur place respective, et où ils discutent ensemble.

Comme on peut le voir très clairement dans Split et dans la réalité, les alters peuvent avoir des âges différents, des genres différents du corps physique (voire même une sexualité différente), des goûts différents, des attitudes et comportements différents ainsi que des variations au niveau corporel (vue, allergies ou encore diabète chez certaines identités et chez pas d’autres, comme c’est le cas pour Jade, par exemple). Ils ont également une perception différente de leur corps (la couleur de leur cheveux, par exemple). Ils ne s’amusent pas cependant à changer de vêtements toutes les deux secondes ou à discuter entre elles directement à voix haute, comme dans le film. D’ailleurs, même d’un point de vue cinématographique, cela se fait de manière trop rapide pour que cela soit vraisemblable. Ils ont également différents rôles. Par exemple, certains alters peuvent se charger de conserver les souvenirs du traumatisme, dont la personne atteinte de TDI ne peut ne pas en avoir souvenir. De manière générale, les alters sont créés pour gérer un traumatisme (abus sexuel, négligence, procédures médicales lourdes, etc.) qui a été subi de manière répétée et continue dans l’enfance (traumadissociation.com, 2015). Il existe ainsi différents types d’alters mais afin de ne pas être trop confus, nous allons nous centrer ici uniquement sur les alters qui existent dans Split. Toutes les informations ci-dessous sur les alters sont tirés du site traumadissociation.com (2016).

Nous avons tout d’abord l’identité originale soit la personne atteinte du trouble et à partir de laquelle tous les autres alters se sont développés :

  • Kevin  : Il n’a pas de contrôle effectif sur son corps la plupart du temps et ne semble pas se manifester au quotidien. Il est considéré par Dennis comme une personne très fragile qu’il faut protéger à tout prix. Il a vécu dans son enfance des maltraitances de la part de son père et de sa mère.

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Nous avons ensuite l’hôte qui correspond à l’identité qui a le contrôle exécutif du corps de la personne atteinte de TDI et qui est le plus souvent visible au quotidien :

  • Barry :  Un homme appréciant beaucoup la mode, sociable et qui vient aux consultations du Dr Fletcher. Le Dr Fletcher le décrit comme un leader extraverti. Il est possible de le considérer aussi comme un alter aidant (« internal self-helper ») puisqu’il aide souvent le Dr Fletcher à comprendre ce qu’il se passe avec le groupe et comme un alter « gatekeeper » c’est-à-dire que son travail est de ne pas laisser certaines identités apparaître, comme celle de Dennis et Patricia.
    Normalement, l’identité originale est un hôte et il est possible qu’une même personne puisse avoir deux hôtes différents. Le film ne le met pas en évidence ici.

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Nous avons ensuite les identités plus classiques (comme les identités d’enfants, par exemple) :

  • Hedwig : Un jeune enfant de neuf ans qui semble avoir été manipulé par Patricia et Dennis pour prendre le contrôle du corps de Kevin.

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  • Jade et Orwell : Deux identités qui apparaissent assez brièvement dans le film. Tout ce que l’on sait, c’est que Jade est atteint de diabète.

Enfin, nous avons les identités dites persécutrices, ou dans le film les personnalités considérées comme indésirables par le groupe, qui agissent le plus souvent de manière destructrices, même s’il peut y avoir une logique de protection derrière leurs actions, comme le sous-entend le Dr Fletcher lorsqu’elle rencontre pour la première fois Dennis :

  • Dennis : Un homme aux lunettes ayant des tendances obsessionnelles-compulsives (préoccupations concernant la propreté) et une attirance pour les jeunes adolescentes. C’est lui qui kidnappe les trois jeunes adolescentes et qui prépare l’arrivée de La Bête avec l’aide de Patricia. Il est considéré par le Dr Fletcher, Barry et les autres identités comme une identité  indésirable. Il a été banni de la « lumière » avec Patricia à cause de leurs croyances, d’après Barry et le Dr Fletcher, mais également à cause du fait qu’il aime voir des jeunes filles nues danser devant lui.  Il cherche également à protéger Kevin.

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  • Patricia : Une jeune femme qui cherche à être rassurante auprès des jeunes filles et qui semble également avoir des tendances obsessionnelles-compulsives (perfectionnisme). Elle aide Dennis à s’occuper des trois adolescentes durant leur séquestration et à préparer l’arrivée de La Bête. Avec Dennis, ils se nomment La Horde.

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Juste pour information, il est important de noter que les identités persécutrices, ou ici indésirables, n’ont pas de comportements violents ou commettent systématiquement des crimes, même si le personnage de Split s’inspire du cas très célèbre de Billy Milligan qui avait lui aussi vingt-trois identités et qui avait kidnappé et violé trois jeunes filles. Elles auront plutôt tendance à blesser le corps de la personne ou encore à perturber le travail thérapeutique déjà engagé, ce qui peut être largement menaçant pour les autres identités et la personne atteinte de TDI. Par ailleurs, il ne semble pas possible pour les identités indésirables, qui ont été rejetées par le groupe, de prendre possession du corps de la personne lorsqu’un travail thérapeutique a été engagé depuis longtemps. Le cas de Billy Milligan, dont s’inspire le film, est particulier puisqu’il avait commis ses infractions alors qu’il n’avait pas été encore diagnostiqué ou pris en charge.

Nous avons enfin la dernière identité, La Bête, mais que nous n’allons pas aborder tout de suite vu qu’il ne reflète pas la réalité du TDI. Comme on vient juste de le voir, il existe dans le TDI des identités très différentes et distinctes qui ont chacune une fonction particulière, en lien avec les différentes expériences de la personne atteinte du TDI. Toutefois, il est important de noter que les personnalités de chacune des identités ont été largement exagérées dans ce film car il n’est pas aussi simple dans la vraie vie de distinguer les différents alters. Le plus souvent, les proches (surtout quand ils ne connaissent pas le trouble et qu’il n’y a pas de prise en charge) ont des difficultés à distinguer quelle identité est laquelle. Par ailleurs, ceci est relativement paradoxal puisque le Dr Fletcher le dit d’elle-même dans le film : il faut avoir de l’expérience pour distinguer les différentes identités entre elles.

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CE QUE SHYAMALAN A MAL REFLÉTÉ SUR LE TROUBLE.

Avant de commencer cette dernière partie, il est important de préciser que bien évidemment, Split reste un film de fiction dont le parti pris final est fantastique et horrifique, surtout quand l’on se réfère à sa dernière scène, qui crée un lien avec un autre film de la filmographie de M. Night Shyamalan. Toutefois, le fait de prendre un point de vue de départ réaliste pour finir sur un aspect très fantastique peut poser problème, et ce, même si cela correspond à la patte du cinéaste. Cela nous amène ainsi à la dernière identité, La Bête, qui pose un problème majeur. En effet, La Bête peut être considérée comme un alter surnaturel voire démoniaque, c’est-à-dire un alter qui se pense comme étant une créature fantastique (d’après le site traumadissociation.com, 2016). C’est souvent ce type d’alter que l’on rencontre dans les cas de possessions religieux et shamaniques. Dans le film, cet alter surnaturel possède des pouvoirs surhumains : une force et une vitesse surhumaine ainsi qu’une capacité extraordinaire à résister aux balles. Malheureusement, la réalité est tout autre dans le TDI et les personnes qui développent des alters dits surnaturels n’ont pas le pouvoir de se transformer en super-humains prêts à tout affronter.

C’est en cela que Split pose le plus de problèmes car, même si certains spectateurs et cinéphiles connaissent très bien les partis pris de Shyamalan, les spectateurs plus lambdas pourraient se faire duper par ce type de mise en scène et songer que les personnes atteintes de TDI peuvent avoir des « supers pouvoirs » ou être violents à tort alors que ce n’est pas du tout le cas. Le second problème de Split réside dans les difficultés et la souffrance de Kevin, ainsi que chez les autres identités, ce qui est totalement survolé par Shyamalan. En effet, de nombreuses personnes atteintes de TDI souffrent de leur condition. Elles souffrent également souvent de dépression, d’anxiété et ont un risque suicidaire très élevé (70 % d’après le DSM, 2013). Ils ont également plus de chances d’être victimisés, en plus de leur traumatisme initial, et de souffrir de stigmatisation, qui est encore courante dans notre société. Même si ce n’était pas son objectif, il aurait été intéressant que Shyamalan aborde certains éléments de la vie de Kevin (la découverte de son trouble, son suivi avec le Dr Fletcher, etc.) qui auraient pu susciter plus d’empathie chez le spectateur plutôt que de le résumer à un garçon qui a été maltraité dans son enfance (un seul plan pour tout le film !), qui développe un TDI et qui par la suite, du fait du conflit avec certaines de ses identités, décide de kidnapper des jeunes filles pour leur faire du mal. En fait, Shyamalan pourrait, malgré lui, favoriser la stigmatisation liée au TDI, du fait de ses choix scénaristiques. D’ailleurs, plusieurs articles évoquant le film n’ont retenu que l’idée d’un personnage psychopathe avec différentes identités, alors que les personnes atteintes de TDI ne sont pas des psychopathes, comme on l’entend dans le sens populaire. C’est finalement ce que Shyamalan a mal reflété sur le trouble (et qui aurait été intéressant à voir) : la souffrance du personnage face à sa condition et face à la menace que représente Dennis et Patricia.

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RETOUR SUR LA PRISE EN CHARGE DU TDI EN GÉNÉRAL DANS LE FILM.

Après avoir été diagnostiquées, les personnes atteintes de TDI sont le plus souvent prises en charge par des thérapeutes, comme c’est le cas dans Split avec le Dr Fletcher. Malheureusement pour le film, ces différentes séquences entre le Dr Fletcher et Barry ne sont là que pour faire avancer la narration et indiquer au spectateur qu’un danger imminent est train d’arriver (notamment avec les mails d’alertes envoyés par l’une des identités). Ces séquences ne sont pas là pour donner plus d’informations au spectateur sur Barry et les autres identités et ainsi comprendre leurs problématiques et difficultés respectives. Il aurait été intéressant de voir la relation que le Dr Fletcher entretient avec les différentes identités et Barry. Par ailleurs, le travail du Dr Fletcher a dû être suffisamment important pour qu’elle puisse les connaître. En effet, dans le cadre de la prise en charge du TDI, l’une des possibilités du travail thérapeutique va être de faire en sorte que toutes les identités puissent être capables d’être conscientes de la présence de chacun. Plus particulièrement, le thérapeute dans son travail va discuter avec toutes les identités pour que les personnes atteintes de TDI puissent vivre de manière autonome et adaptée. C’est ce que l’on appelle la co-conscience.  Elle permet aux identités de discuter entre elles sur ce qu’il se passe lorsqu’une des identités prend le contrôle (par exemple, l’hôte comme Barry), de réduire l’amnésie, de coopérer et de fonctionner de manière optimale au quotidien. C’est un peu ce que l’on voit dans le film lorsque Barry et le Dr Fletcher évoquent l’idée d’une salle au sein de laquelle toutes les identités sont assises et discutent entre elles. Toutefois, ceci est peu exploré par Shyamalan et aurait pu être une mine d’informations sur la manière dont le TDI peut être vécu, que ce soit d’un point de vue informatif ou cinématographique.
Mais dès lors, que faut-il retenir sur Split, le TDI et son traitement par Shyamalan ? Tout d’abord, le TDI est relativement complexe et ne devrait pas être traité à la légère. La majorité des personnes développant un TDI ont souvent des souvenirs traumatisants récurrents qui les ont amenées à développer une stratégie d’adaptation par la création d’identité. Elles ne sont pas de nature violente et imprévisible, comme le suggère le film, et auront tendance à être plus victimes de violences ou à se faire du mal à elles-mêmes. Malgré que Shyamalan se soit renseigné sur le trouble, certains aspects dominants de la vie des personnes atteintes de TDI (anxiété, dépression, risque suicidaire, stigmatisation, etc.) sont mal reflétés, voire survolés et auraient pu être intéressants à aborder dans le long-métrage pour mieux comprendre l’évolution de toutes ces alters. Elles restent tout de même le personnage principal du film. Malheureusement, Shyamalan favorise, malgré lui, la stigmatisation du TDI et les nombreux articles qui font l’amalgame entre psychopathie et TDI en sont un peu la preuve. La sortie confirmée par Shyamalan d’une suite ne risque pas d’arranger les choses. En résumé, Split possède plusieurs qualités cinématographiques indéniables, surtout dans le monde du cinéma de genre actuel, mais il transforme toutes ses identités en phénomènes de foire, ce qui est bien dommage pour un film aussi bien réalisé.

Un grand merci à Amelia Joubert (atteinte de TDI) pour m’avoir donné son avis sur le film. Vous pouvez avoir plus d’informations sur le TDI dans sa vidéo informative sur le TDI (en anglais) ci-dessous :

Elle a fait également tourner une pétition pour demander à Shyamalan et les studios, qu’ils utilisent le succès de Split pour informer les gens sur le TDI, vous pouvez la voir ici.

Références :

  • American Psychiatric Association (Ed.). (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders: DSM-5 (5th ed). Washington, D.C: American Psychiatric Association.
  • Bon, A. (2015, mai). Criminalité, dangerosité et psychiatrie – Santé mentale de A à Z – Espace Presse – Psycom. Retrieved March 18, 2017, from http://www.psycom.org/Espace-Presse/Sante-mentale-de-A-a-Z/Criminalite-dangerosite-et-psychiatrie
  • traumadissociation.com. (2015). Dissociative Identity Disorder (Multiple Personality Disorder). Trauma Dissociation. Retrieved from http://traumadissociation.com/dissociativeidentitydisorder
  • Traumadissociation.com. (2016). Alter Identities in Dissociative Identity Disorder (MPD) and DDNOS. Retrieved March 10, 2017, from http://traumadissociation.com/alters
  • Vié, C. (2017, février). Dr. James, Mr. McAvoy… et les autres. 20 minutes, p. 14.