Pour son premier long métrage, David Farr s’illustre par la réalisation d’un thriller angoissant particulièrement soigné.
London House n’a de charmant que son titre : derrière les apparences coquette et bourgeoise de la maison et de ses habitants se joue un huis-clos troublant, à coup de miroir déformant, de manipulation sournoise, de mystère et de folie.
L’étau se resserre autour de Kate et de Justin, l’atmosphère oppressante livre peu de répit, et bien que l’on devine très vite l’issue fatale de l’histoire, ce petit théâtre de l’intime de l’horreur exerce une étrange fascination.
Servi par un quator inspiré (Clémence Poésy en tête) et une mise en scène tenue – malgré un scénario attendu -, London House dérange et intrigue. Un premier film prometteur.
Sortie le 22 mars 2017.