Lego Batman (2017) de Chris McKay

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Après la réussite et l'énorme succès du film d'animation "La grande Aventure Lego" (2014) de Phil Lord et Chris Miller (469 millions de dollars ai box-office mondial) c'est en toute logique que Warner ait lancé une suite, où plutôt ici, un spin-off en attendant l'autre spin-off "Lego Ninjago" (2017) et la suite "Lego 2" prévue pour 2018. Cette fois c'est Chris McKay qui est aux commandes pour son premier film alors qu'il était chef monteur et superviseur effets spéciaux sur "La grande Aventure Lego". Les bases sont posées avec cette fois Batman au centre du récit. Un tel héros permet une ribambelle de références et autres clin d'oeil à toutes les autres adaptations ciné, TV, BD et autres médias concernant l'homme chauve-souris.

Des Tim Burton au Nolan en passant par les séries pratiquement chaque scène est doté d'un lien plus ou moins franc vers une oeuvre précédente. Le scénario est d'une simplicité naïve qui déçoit dans un premier temps mais qui est au final dans la lignée de l'autodérision qui entoure Batman puisque le film est avant tout une caricature du superhéros. Batman est donc prétentieux, imbu de sa personne, solitaire, cynique, égoïste... etc... Mais il est aussi honnête, loyal et surtout seul, plus émotif qu'on le croit. Et donc tout repose sur le fait que le Joker est jaloux de Superman en tant que pire ennemi de Batman, le Joker veut redevenir le pire ennemi de Batman (référence claire au derniers films de Zack Snyder).

Les membres de la Justice League font une apparition mais n'ont aucune conséquence sur le récit, ce qui est pas très cohérent tout de même, comme le fait que "tous les méchants" doivent être envoyés dans la dimension fantôme... Survitaminé en action movie pur, parfois trop à outrance il y a heureusement le côté émotion qui contrebalance même si de ce côté c'est assez peu inventif. Parodique de bout en bout le scénario part un peu dans tous les sens mais il y a une telle ébullition (gag, rythme, couleur, référence...) que le divertissement nous prend à la gorge à défaut d'être réellement réussi. Loin d'être au niveau du premier on passe tout de même un bon moment.

Note :