Ce sentiment de l'été

Ce sentiment de l'étéDrame dans la chaleur de l'été
Le sujet du film : le travail de deuil autour du décès d’une sœur, d’une fille et surtout d’une amoureuse en trois actes… sur trois étés. J’aurais aimé adorer ce film. Délicat, truffé de silence qui en disent long ; plus qu’un film, c’est un voyage sensoriel et mélancolique. La mise en scène est fluide, les ellipses claires ; tout pour nous accompagner durant 1h45 durant l’été du décès de Sasha et dans les deux suivants. Intimiste, mais surtout d’une gentille langueur mais finissant par être monotone. Trop long pour éviter l’ennui, mais paradoxalement trop court pour entrer en relation avec les personnages et développer l’empathie chez le spectateur. L’enthousiasme de la première demi-heure se délite gentiment et doucement durant une heure à l’image d’un récit trop pauvre. Au final, un goût d’inachevé. Et en aparté, la présence de certains personnages dans le récit reste une énigme : qui est Anouk par rapport à Sasha ? Et qu’apporte JP Kalfon en travesti ?
Dommage, l’intention était bonne.Sorti en 2016Ma note: 11/20