The Dark Horse (1932) de Alfred E. Green

Alfred E. Green est un réalisateur solide qui a déjà plus de 20 ans de carrière en 1932, et dont les plus grand succès seront d'ailleurs avec Bette davis dont "L'Intruse" (1935)... Bette Davis, elle, n'est pas encore le monstre sacré du Septième Art mais elle débute tout juste son ascension avec 25 films en 4 ans entre 1931 et 1935 qui vont asseoir sa popularité et son succès. "The Dark Horse" est le 2ème de leur 7 films ensembles mais sur ce tournage Bette Davis n'est pas la star du film, elle partage l'affiche avec la sublime Vivienne Osborne ainsi qu'avec l'excellent Warren Williams et la bonhommie de Guy Kibbee.

The Dark Horse (1932) de Alfred E. GreenThe Dark Horse (1932) de Alfred E. GreenNote : Dark Horse (1932) Alfred GreenDark Horse (1932) Alfred GreenDark Horse (1932) Alfred Green

The Dark Horse symbolise le dindon de la farce, à l'instar de James Stewart dans "Mr Smith au sénat" (1939) de Franck Capra, des puissants placent un homme de paille qui leur sera aisé de manipuler ; à la différence près que James Stewart n'est pas le naïf et sot Guy Kibbee. Pour faire élire gouverneur celui que le parti progressiste a choisi (Kibbee donc) la secrétaire (Bette Davis) propose d'engager son fiancé (Warren Williams) comme coach mais celui-ci est en prison pour pension alimentaire non versée à son ex-femme !... On se retrouve dans une comédie US typique, genre auxquels Capra et Lubitsh donnerotn ses lettres de gloire. Si Alfred E. Green est un bon technicien et un bon faiseur il ui manque le génie de Capra et Lubitsh d'où un petit manque de rythme et une mise en scène plus académique. Néanmoins le scénario est assez jubilatoire pour amuser, les quiproquos bien amenés et surtout les acteurs s'en donnent à coeur joie. Bette Davis est encore un peu effacée mais le face à face entre les ex-époux (Williams et Osborne) est parfait avec en prime le roi des sots incarné merveilleusement par Guy Kibbee. Les dialogues sont ciselés et offrent de jolis moments notamment une chanson à la gloire de Hicks (Kibbee !) qui vaut le détour. Une très bonne comédie à défaut de détrôner les must du genre.

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