Après "Summer War" (2009) et "Les enfants Loups" (2012) le réalisateur japonais Mamoru Hosoda revient avec un nouveau film produit par sa propre firme Chizu qu'il a créé avec son fidèle producteur Yuichiro Sato... Toujours centré sur ses thèmes de prédilection comme l'enfance et la transmisison le réalisateur reste dans la lignée des grands artistes japonais en prmeier lieu duquel un certain Hayao Miyazaki. Le titre est évidemment un clin d'oeil à "La Belle et la Bête" mais l'histoire prend surtout sa source dans plusieurs contes et légendes japonais (dont un où un enfant est élevé par une ogresse et qui affronte un ours lors de combats de sumo) mais aussi chinois (mythe du Roi-Singe).

Note : 

On suit donc un enfant en fugue qui se retrouve disciple de la Bête Ours du monde Jutengai, monde qui vit dans un monde parallèle au monde humain. Il s'avère que la Bête est aussi immature que son disciple, et que le lien entre les deux est moins définit qu'il n'y parait. Visuellement riche et dense on reste toutefois déçu par quelques points. D'abord certaines bêtes sont assez mal dessinées, voir assez bâclées comme le tuteur "cochon". Mais le vrai bémol réside dans le fait que le monde des Bêtes n'interfère en rien sur le monde des humains, ils sont au final des sortes de divinités sans réel but ou mission. Ce manque de tenants et aboutissants entre les deux mondes appauvrit considérablement le fond de l'histoire. Le fait que Kumatetsu (la Bête) soit constamment en train de crier toujours en hystérie coléreuse est agaçant et empêche de nous intéresser plus à lui, son adversaire se retrouve beaucoup plus intéressant au fil de l'histoire. Les combats restent attractifs et bien menés tandis que l'humour se place plutôt dans les séquences. Ca reste un conte humaniste touchant dans un univers magique et universel mais on apprécie quand même d'autant plus l'animation Ghibli.
Critiques De Films
" Article précédent