[ Ciné Débat ] Au CinéMourguet,COMME ILS RESPIRENT En présence de la réalisatrice

MARDI 15 DÉCEMBRE à 20h00, au Ciné Mourguet

Ciné Débat : COMME ILS RESPIRENT de Claire Patronik

En présence de la réalisatrice CLAIRE PATRONIK
En présence des élèves du Conservatoire de Musique et de Danse de Ste Foy-lès-Lyon

Loin du fantasme de la ballerine dans ses chaussons en satin, on de la vie de bohème à la « Fame », le film nous emmène dans les journées de cinq personnages dont les parcours sont très différents mais qui sont unis par un passé commun et surtout par un même moteur, une même exigence… celle de vivre de la danse.

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Places en prévente aux caisses du cinéma tlj 13h-20h et sur le site du [email protected]
Ciné Mourguet, 15 rue Deshay (en face de la Mairie),  69110 SAINTE FOY-LÈS-LYON
Accès (10 minutes depuis Perrache) : C19 – arrêt Ste Foy Mairie / 49 et 90 – arrêt Ste Foy Châtelain / 17 – arrêt Ste Foy Centre Parkings à proximité : Méridien / Mairie / Tonnelier Tarif : 6€ normal / 5,5€ réduit / 4€ – 14 ans
Toutes les informations pratiques sur [email protected]


Comme ils respirents

COMME ILS RESPIRENT de Claire Patronik
Avec Anna Chirescu, Claire Tran, Louise Djabri, Hugo Mbeng, Claire Patronik
Documentaire
France, 2014, 01h36

Date de sortie : 18 novembre 2015

Synopsis

Qu’est-ce qu’être danseur ? Quel est ce choix de vie ? Le quotidien des danseurs reste assez souvent un mystère. Eux qui s’expriment d’abord avec leur corps, qui trouvent souvent refuge dans la routine du travail physique, qui s’épanouissent en laissant jaillir leurs sentiments devant un public, qui sont-ils vraiment ? Loin du fantasme de la ballerine ou de la vie de bohème, la danseuse Claire Patronik réunit quatre de ses anciennes connaissances du Conservatoire pour creuser leur passé, aborder leur activité et leur passion commune : vivre la danse au-delà de la pratiquer…

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A propos du film

Après avoir étudié la danse au Conservatoire afin d’en faire son métier, Claire Patronik a finalement choisi la voie du cinéma. Comme ils respirent est son premier film.  Dix ans après leur rencontre au Conservatoire National de Paris, elle recontacte cinq anciens camarades devenus danseurs et leur propose un nouveau projet. La réalisatrice reprend la danse pour l’occasion et monte une chorégraphie avec eux, que le spectateur découvre à la fin du film, sur une musique de Woodkid. S’ouvrant sur les retrouvailles des cinq protagonistes – en pleine séance photos-souvenirs – le film prend ensuite le parti de s’attacher à chacun d’eux, afin de livrer des portraits croisés de ces danseurs qui ont suivi des chemins différents mais sont unis par cette même passion.

Très vite le documentaire, nous emmène loin de l’image d’Epinal que l’on se fait d’un danseur.  Claire Patronik a avant tout voulu expliquer ce que représente cet art dans la vie quotidienne d’un professionnel. La réalisatrice a donc suivi ses personnages, avec des parcours différents, mais un passé commun, pendant plusieurs journées afin de créer des portraits croisés et de montrer comment ils se sentent avant de monter sur scène, quand ils ont le trac …

Claire Patronik alterne  témoignages tantôt désabusés, tantôt plein d’espoir et des scènes de danse. En effet, pour son documentaire, elle a en partie tourné des spectacles, notamment au théâtre du Rond-Point à Paris ou à l’Opéra de Bordeaux, mais des séquences ont aussi été filmées pendant les répétitions et auditions des danseurs et leur quotidien.

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Elle voulait réunir les 4 danseurs lors de la chorégraphie finale. Cela a été compliqué car les danseurs ont des styles très différents et ils n’ont pas travaillé ensemble depuis 10 ans. Il y a Claire Tran, qui, après avoir dû abandonné la danse classique, s’épanouit dans le contemporain, notamment sur la scène du Théâtre des champs Élysée; Louise Djabri, qui a quitté le ballet de l’Opéra de Paris et sa pesante hiérarchie pour celui de Bordeaux; Anna Chirescu partagée entre son art et les sciences politiques; Hugo Mbeng inspiré par le danseur cubain Joan Boada qui a connu des blessures graves.  Pour tourner la chorégraphie finale, Claire Patronik ne voulait pas d’un endroit fermé, mais « plus un espace original, un peu hors du temps ». Le choix de la réalisatrice s’est porté sur l’esplanade de la bibliothèque Mitterrand.

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