[Critique] Au Coeur de l’Océan, l’aventure immersive!

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par : Ron Howard
Avec :
Chris Hemsworth, Benjamin Walker, Cillian Murphy
Sortie : 
9 Décembre 2015
Durée:
2h02
Budget: /
Distributeur :
Warner Bros. France
3D:
Oui
Non


Synopsis :

Hiver 1820. Le baleinier Essex quitte la Nouvelle-Angleterre et met le cap sur le Pacifique. Il est alors attaqué par une baleine gigantesque qui provoque le naufrage de l’embarcation. À bord, le capitaine George Pollard, inexpérimenté, et son second plus aguerri, Owen Chase, tentent de maîtriser la situation. Mais face aux éléments déchaînés et à la faim, les hommes se laissent gagner par la panique et le désespoir…

 


Ron Howard est de retour! Après un Rush exceptionnel, le réalisateur d’Apollo 13 continu dans les adaptations d’histoires vraies et s’attaque  au roman In the Heart of the Sea de  Nathaniel Philbrick, la véritable histoire qui a inspiré le roman culte d’Herman Melville: Moby Dick. Pour ce qu’il considère comme le film le plus compliqué de sa carrière Ron Howard voit grand, la tête déjà dans les Oscars.


Pour son nouveau long métrage, Ron Howard retrouve  Chris Hemsworth (Thor) qui partageait déjà l’affiche de Rush. Encore une fois l’acteur Australien, rôle principal se voit au coeur d’un duo, ici avec l’acteur Benjamin Walker ( Abraham Lincoln, chasseur de vampires). Un duo qui fonctionne finalement pas très bien, si Benjamin Walker s’en sort bien, Chris Hemsworth, luidéçoit. L’acteur s’en sort assez mal, faute aussi à son personnage, dommage l’acteur avait même perdu beaucoup de poids pour le rôle, une prouesse physique qui n’est malheureusement pas mise en avant.  La déception est telle que Tom Holland le futur Spider-man de Marvel lui pique la vedette. Grande surprise du film, le jeune acteur de 19ans commence déjà à s’imposer au sein des Avengers. 

Pour le reste du casting c’est très correcte, on retrouve Cillian Murphy (Batman Begins)Ben Whishaw (Skyfall), ,  mais aussi Michelle Fairley (Catelyn Stark), Joseph Mawle (Benjen Stark) et Donald Sumpter (Maester Luwin) de la série Game of Thrones. Et bien d’autres!

Filmé en 16/9 et non en cinémascope pour apporter une plus ample grandeur, le film met en scène à merveille ce casting de renommée. Ron Howard nous immerge donc dans une odyssée maritime qui pique quelques idées à ses copains. Quelques scènes déjà vues beaucoup de fois au cinéma, il faudra attendre une bonne partie du film avant d’attaquer sérieusement le sujet. Mais heureusement on ne s’ennui pas, on patiente sous une belle photo signée Anthony Dod Mantle déjà présent sur Rush, dans une ambiance sonore très immersive et avec quelques scènes d’action bien réalisées.


Ron Howard nous raconte ainsi l’histoire de l’Essex, véritable histoire du XIXe siècle. Un aspect historique intéressant, raconté comme l’on raconterait un livre, une odyssée instructive sur les méthodes de l’époque pour chasser la baleine mais aussi sur ce fameux navire. Un visuel tout à fait en coordination, entre costumes et décors remarquables. On note cependant les effets spéciaux décevants qui empêchent malheureusement l’immersion totale et gâchent un peu la photographie. Le film reste néanmoins une véritable immersion en plein océan, où seul Ron Howard tient les commandes. Partez à la chasse à la baleine et ayez peur face à ces monstres marins que personne n’aurait cru dangereux. Loin du film oscarisable que l’on attendait, Au Coeur de l’Océan reste une très belle aventure qui manque parfois de souffle, mais qui vous immergera dans une ambiance très réussie.

Pour la 3D, nous n’avons pas eu l’occasion de le voir dans ce format. Néanmoins nous savons que celui-ci a été rajouté en post-prod donc comme la plupart des 3D actuelles ne sera pas efficace. Ron Howard, lui, nous a dit qu’il en était content (à lire ici).

Loin du film oscarisable que l’on attendait, Au Coeur de l’Océan reste une très belle aventure qui manque parfois de souffle.

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