Hunger Games : la Révolte 2ème partie (2015) de Francis Lawrence

Voici donc enfin le grand final annoncé de la saga après "Hunger Games" (2012), "Loin de la Foule déchaînée" (2015) de Thomas Vinterberg, tiré du roman éponyme qui serait l'inspiration première de la romancière des "Hunger Games"... On en sourit béatement... "Hunger Games - l'Embrasement" (2013) et "Hunger Games - la Révolte partie 1" (2014)... Une saga qui aurait dû être une trilogie adaptée donc du Tome 3 du roman de Suzanne Collins, mais évidemment au vu du succès mondial les producteurs se sont dit que deux films rapporteraient deux fois plus. Résultat, il a bien fallu étirer au maximum ce tome 3 pour en faire deux scénarios. Certains feront remarqués que ce dernier épisode sort la même année que l'adaptation

Hunger Games : la Révolte 2ème partie (2015) de Francis LawrenceHunger Games : la Révolte 2ème partie (2015) de Francis LawrenceNote : Hunger Games Révolte 2ème partie (2015) Francis Lawrence

Néanmoins voilà toute l'équipe réunie avec un casting ahurissant dont la méga star Jennifer Lawrence, ceux qui courent encore comme Liam Hemsworth et Josh Hutcherson, mais aussi Elizabeth Banks, Woody Harrelson, Julianne Moore, Stanley Tucci, Donald Sutherland et surtout le regretté Philip Seymour Hoffman dont c'est la dernière apparition au cinéma. Tourné dans la foulée du "... La révolte 1ère partie" et les deux en 152 jours, cette dernière partie démarre exactement là où se termine le précédent, avec cette évènement "inattendu" que Peeta voulait tuer Katniss. Voilà donc près de 2h20 de final d'un récit convenu et sans surprise, construit en mission suicide de base. Alors qu'on regarde le film sans frisson ni émotion nous voilà à tomber d'étonnement quand débute l'épilogue, la denrière ligne droite, la victoire annoncée de l'Insurrection... En fait le début de 30 minutes de calvaires où se succèdent rebondissements, "twists", fausse fin, encore un épilogue... etc... Bref on se mets à regarde l'heure, à souffler... C'est long, très long... Rarement vu une fin étirée autant jusqu'à faire péter l'élastique qui maintenait un semblant de cohérence. Bref, 30 minutes qui confirment qu'un seul film aurait suffit pour plus de densité et d'émotion moins forcée. Seule bonne nouvelle... C'est fini !