[Critique] Code Momentum, l’heure de gloire d’Olga Kurylenko!

code momentum

Réalisé par : Stephen Campanelli
Avec :
Morgan Freeman, Olga Kurylenko, James Purefoy
Sortie :
13 novembre 2015 – en e-Cinéma

Durée: 1h36
Budget: 
$ 20.000.000
Distributeur : 
Disponible en E-cinéma sur MyTF1 VOD

3D: Oui – non

Synopsis : 
Alex Farraday, l’une des meilleures braqueuses du monde, sort de sa retraite pour effectuer un dernier casse et s’emparer de précieux diamants. Lorsque son visage est accidentellement révélé pendant l’opération, elle est contrainte de fuir la ville. Elle devient la cible de la CIA et d’une organisation criminelle internationale, prête à tout pour la faire disparaître. Il ne s’agit pas que de diamants, mais Alex l’ignore encore. Alors qu’ils doivent la neutraliser par tous les moyens, les adversaires d’Alex réalisent rapidement qu’elle est la proie la plus dangereuse qu’ils n’aient jamais traquée…


2.5 Stars


Après avoir épaulé quelques acteurs des plus virils d’Hollywood, la très belle Olga Kurylenko s’offre un premier rôle qui ne manque pas de puissance. Badass-itude et Sex-appeal au rendez-vous, l’ancienne James Bond Girl ne manquera pas de nous rappeler que le cinéma manque encore de rôles féminins marquants, aussi capables de casser des nez et conduire des bagnoles. Sous la direction de l’ancien caméraman Stephen Campanelli, à qui l’ont doit notamment les images des derniers films de Clint Eastwood,  CODE MOMENTUM s’offre une modeste sortie en E-cinéma dans un catalogue qui ne cesse de croître. 

code-momentum1

Pour son premier film, Stephen Campanelli a donc choisi la facilité et c’est tout à son honneur ! Pas besoin d’un Oscar pour divertir et réciproquement… ça, Stephen l’a bien compris. CODE MOMENTUM a donc préféré le divertissement à la complexité scénaristique, offrant à Olga Kurylenko la possibilité de mettre en avant ses aptitudes physiques. Si l’actrice a eu la chance d’embrasser Tom Cruise dans Oblivion ou encore de sauver la vie à Daniel Craig dans Quantum of Solace, elle a ici l’opportunité de faire face à l’incontournable Morgan Freeman. C’est donc à coups de punchlines et de silencieux qu’elle s’attaque à son homme de main James Purefoy sans compter les gros bras. 

Sous une esthétique visuelle propre, le film s’ouvre sur un braquage de banque un peu futuriste. Casques robotiques et diodes qui clignotent, le gang de braqueurs passerait presque pour les Daft Punk, la musique en moins. C’est ainsi qu’on nous présente les personnages, peu exploités, voir pas du tout. Si le gang des Daft Punk ouvre le film sur un ton assez sérieux et futuriste ils nous laissent dans une histoire où l’on en comprend que la moitié.   
Bien que l’ouverture du film nous ait mis dans le mauvais chemin, l’ensemble s’enchaîne dans un ton plus second degré, faisant des combats musclés son rythme de croisière. Il faudra presque une heure pour que le film se calme mais il en faudra pas plus à Olga pour nous montrer qu’elle sait se battre. Si ces talents d’actrice n’ont pas encore été prouvés, elle enchaîne ici les cascades avec aisance et fluidité. Puisque oui… pour faire face au grand Morgan Freeman il faut en avoir dans le pantalon ! 

CODE MOMENTUM n’est pas un film sérieux contrairement à ce que laisserait penser sa scène d’ouverture, mais plutôt une série B à regarder chez soi. Pour certains le second degré ne passera pas, pour d’autre le film restera tout à fait distrayant, à voir surtout pour Olga qui casse des nez…  Olga Kurylenko la femme fatale !

Image de prévisualisation YouTube

Partager la publication "[Critique] Code Momentum, l’heure de gloire d’Olga Kurylenko!"