[Réouverture] Mardi 20 octobre, trois avant-premières au CNP Bellecour

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Lundi 12 octobre, jour de l’ouverture du festival Lumière, le CNP Bellecour a rouvert ses portes. A partir du mardi 20 octobre, L’exploitation reprend son cours dans ce cinéma mythique. Si la configuration des salles reste la même, le cinéma a été entièrement rénové. Cela m’a fait chaud au coeur d’assister, samedi dernier, à la projection de la Bandera de Julien Duvivier, confortablement assise dans l’un des fauteuils rouges de la salle 3.

Pour fêter l’événement trois avant-premières seront à l’affiche du cinéma mardi 20 octobre.

  • THE LOBSTER  à  19h45 et 22h00
  • CHRONIC à  20h00 et 22h10
  • LE BOUTON DE NACRE à 20h20 et 22h20

Toutes les informations pratiques sur http://cinema-cnp-bellecour.com


LES FILMS EN AVANT-PREMIERE


THE LOBSTER de Yorgos Lanthimos
GR-UK-NL-IE-FR / 2015/ 1h58
Avec Colin Farrell, Rachel Weisz, Jessica Barden.

Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires.

« Ah, enfin de l’air, du jeu, de l’originalité, des codes réinventés… The Lobster (Le Homard) est une fable dystopique qui nous projette dans un monde déshumanisé où le couple est devenu une obligation. (…) Le cinéaste renvoie dos à dos les deux mondes, gouvernés par le même conformisme aliénant, le même puritanisme. Il le fait avec toute la bizarrerie dont il est coutumier. En multipliant les situations incongrues, en court-circuitant tout ce qui est attendu. La plupart des séquences recèlent une idée, un motif intéressant, un décalage nouveau.  » Télérama

Cannes 2015 Prix du Jury et Queer Palme

Mardi 20 Octobre à 19h45, 22h00
Tout public


CHRONIC de Michel Franco
MX – FR / 2015 / 1h33
Avec Tim Roth, Sarah Sutherland, Robin Bartlett.

Aide-soignant, David travaille auprès de personnes en phase terminale. Méticuleux, efficace et passionné par son métier, il noue des relations qui vont bien au-delà du cadre médical et instaure une véritable intimité avec ses patients. Mais dans sa vie privée, David est inefficace, maladroit et réservé. Il a besoin de ses patients tout autant qu’ils ont besoin de lui.

« L’intérêt de Chronic est de dépasser le cadre réaliste et d’éviter les pièges du « sujet de société » pour proposer une œuvre ambigüe qui va jusqu’au bout de son projet, sans concessions au jeunisme ambiant ou aux règles de la bienséance filmique. Le malaise suscité par certains plans fixes (la toilette de Martha) ou un dénouement inattendu sont la preuve que Franco ne caresse pas son public dans le sens du poil et refuse de suivre les pistes balisées du mélo médical et familial. Tim Roth est parfait et trouve peut-être le meilleur rôle de sa carrière depuis… Little Odessa (1994) de James Gray, qui l’avait révélé.  » avoir-alire.com

Cannes 2015 Prix du Scénario

Mardi 20 Octobre à 20h00, 22h10
Tout public


LE BOUTON DE NACRE de Patricio Guzmán
FR-CL-ES / 2015 / 1h22
Documentaire

Le bouton de nacre est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.

« De quoi parle Le Bouton de nacre ? De l’eau ? De l’espace ? Du Chili ? De la part de responsabilité des Etats-Unis dans le coup d’état de Pinochet ? Du sort des nations indigènes de Patagonie? Réponse: de tout cela à la fois. Tout le talent de Guzmán est d’arriver à intégrer toutes ces idées dans un ensemble incroyablement cohérent et fluide. Une cohésion où le fil directeur est l’eau. (…) Le Bouton de nacre passe du personnel à l’universel, du document à la poésie, et vice versa. A l’image de cette légende indigène selon laquelle les morts se transforment en étoile, le film adopte une forme unique et inédite, parfois touchée par la grâce. » Filmdeculte.com

Berlinale 2015 Ours d’Argent – Meilleur scénario

Mardi 20 Octobre à 20h20, 22h20
Tout public