[Critique – Étrange Festival] – L’Élan

Par Pulpmovies @Pulpmovies
Réalisé par : Etienne Labroue
Avec :
Aurélia Petit, Olivier Broche, Délia Espinat-Dief, François Morel, Bernard Montiel, Arsène Mosca, Philippe Rebbot et Christophe Salengro
Sortie : /

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Distributeur : /

3D: Oui – Non

Synopsis :

Une créature étrangement attifée d’une tête d’élan en peluche sur un corps d’humain vêtu d’un cache-poussière, débarque dans une petite ville isolée en bordure de forêt. Adoptée par une famille, confrontée aux habitants curieux ou inquiets, chacun s’interroge sur l’identité de cet être absurde et somnambulique. Trois hypothèses seront échafaudées. Mais la tension monte sourdement.


Notre avis :

L’Élan est sûrement le projet de film le plus délirant et décalé de cette édition de l‘Etrange Festival. Un ovni français financé via la plateforme de financement participatif « Kiss Kiss Bang Bang » et qui marche dans le cinéma de Quentin Dupieux et des Monty Python. Le film est le premier long-métrage de Etienne Labroue, ancien scénariste des Guignols et de Groland.

Le film, assez psychologique et scientifique à la fois, est divisé en trois chapitres ou plutôt en trois hypothèses: Extraterrestre, Accidentelle et Intraterrestre. Le film est l’histoire d’un rapport entre l’entité « Élan » recueilli par une famille et de l’animateur Bernard Montiel. Cette étrange créature à la tête d’élan en peluche et au corps gigantesque est assez mal perçue dans le village. Mais tout le monde aimerait savoir qui est L’Élan et de quoi est-il fait. C’est alors que trois hypothèses s’ouvrent à nous et comme le dit son réalisateur « les idées proviennent de vraies conneries« .

Ce film fait entre amis s’offre un très beau casting. Ainsi on retrouve en tête d’affiche l’actrice Aurélia Petit (Marguerite et Julien), Olivier Broche (A Trois On Y Va), Délia Espinat-Dief (Tristesse Club), François Morel(Le Chat du Rabbin), Bernard Montiel (Animateur de VidéoGag, Chroniqueur pour Touche Pas à Mon Poste), Arsène Mosca (OSS 117) ou encore Philippe Rebbot (Tristesse Club). Mais également Cyprien Dugas, marionnettiste de base et qui a eu pour travail de devenir L’Élan.

Le film plein d’absurdité est développé en trois parties avec pour voix off celle d’Arsène Mosca, ce qui lui confère un aspect d’ovni-documentaire avec un humour parfois dérisoire. Bernard Montiel qui s’improvise acteur dans son propre rôle joue bien le jeu. Le film se veut sérieux pour une trame remplie d’humour et essaye tant bien que mal à nous faire passer un message, celui de la différence et le regard que portent les autres.

« Un ovni français psychologique, rempli d’humour et de pseudos éléments scientifiques qui proviennent de vraies conneries »

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