Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) 2015

Du 18 au 27 septembre 2015 se déroulera Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS), dont on fêtera la 8ème édition.
Le FEFFS c’est quoi? C’est un festival de cinéma de genre qui propose aussi bien des auteurs connus, que des nouveaux talents. On y trouve du long, du court métrage, une zombie walk de fou, des master class, des ateliers pour enfants, des conférences…Bref, des choses intéressantes pour tout amateur du genre qui se respecte.
Cette année, l’invité d’honneur est Joe Dante; il fera dont part de son expérience dans une master class. Je ne peux pas dire que j’ai une passion pour Joe Dante mais il a quand même réalisé quelques perles (Small Soldiers), dont certaines sont cultes (Gremlins).
Je vais assister à 3 jours de festival (du 19 au 21 septembre). En attendant mon retour, mes impressions, voici une petite sélection des petites choses qui me paraissent intéressantes.
En tout cas, le cinéma de genre est représenté dans sa diversité: SF, loups garou, guêpes géantes, monstres,absurdités, gore…et ça fait plaisir!

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1-On en a déjà entendu parler…

Knock Knock d’Eli Roth (2015)

Cela fait quelques mois que des images, des trailers tournent sur Knock Knock; (grand?) retour de Keanu Reeves, qui succombe à ses risques et périls aux charmes de deux jeunes et belles femmes. Je ne suis pas une grande fan d’Eli Roth, mais force est de constater que le film est attendu dans la petite sphère du cinéma de genre. Donc à voir. Mais le film fait l’ouverture du festival, je ne serais malheureusement pas encore arrivée. Mes impressions à sa sortie.

The lobster de Yorgos Lanthimos (2015)

The lobster a été présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes, où il a remporté le prix du Jury. Je me souviens que les critiques étaient extrêmement partagés sur le film. Avec un pitch pareil, ce n’est pas étonnant: Dans un futur proche, le célibat n’est pas toléré. Chaque célibataire repéré est emprisonné et a 45 jours pour trouver un compagnon de vie, sinon….il sera transformé en un animal de son choix et remis en liberté. Je suis assez cliente de ce genre de mise en situation complètement décalé qui peuvent amener des réflexions intéressantes. A voir.

Green Inferno d’Eli Roth (2013)

C’est décidément le grand retour d’Eli Roth que l’on fête avec Green Inferno, qui est pour le moins TRES TRES attendu par les fans du genre. Tournage houleux, difficultés financières…le film a été retardé moultes fois. Sorte de remake de Cannibal Holocaust de   , il sort enfin de l’ombre et en attendant la sortie proche en octobre 2015, j’aurais sans doute l’occasion de le voir au festival. Si j’ai l’opportunité j’irais, sinon je pense que Green Inferno va bénéficier d’une sortie généreuse pour un film de genre, donc il sera toujours temps de le voir. Pas dans les priorités donc.

Yakuza Apocalypse de Takashi Miike (2015).

Encore un film présénté à Cannes, cette fois à la Quinzaine des réalisateurs. Il est aussi présent à l’Etrange festival à Paris cette année. Le film est un joyeux mélange japonais de zombies, monstres…Je suis assez curieuse de ce que le film peut donner.

Catch me daddy de Daniel Wolfe, 2015

Une chasse à l’homme (couple), pour Laila et son amoureux, qui sont poursuivis par le père de cette dernière. J’adore l’affiche et la bande annonce envoie. J’en avais déjà entendu parler via un media cinéma spécialisé dans le genre.

2-Ils ont éveillé ma curiosité…

When animals dream de Jonas Alexander Arnby, 2006

Un film de loup garou danois. Voilà tout est dit, ça me suffit. A noter que vu l’année production, le film doit avoir de grosses difficultés à se faire diffuser. Jamais entendu parler auparavant.

They look like people de Perry Blackshear, 2015

Un mélange de monstres, de paranoïa, réalité vraie ou imaginée…Bref des thèmes peu souvent exploités ou mal, car assez casse gueule. Mais ça m’intrigue toujours.

Night Fare de Julien Seri, 2015

Le film français de genre du festival. Ça ne peut pas se louper. Je ne connais pas du tout le réalisateur, je me souviens par contre de l’actrice Fanny Valette, vue dans Vertige (cf article). Le pitch n’a rien de révolutionnaire (un chauffeur de taxi meurtrier), je compte plutôt sur l’efficacité d’une mise en scène comme les français peuvent aussi le faire (cf article sur le cinéma de genre en France)…

The Visit : An Alien Encounter, de Michael Madsen, 2015

C’est un documentaire: comment réagirait t on si des extra terrestres débarquaient sur Terre? La question est posée sérieusement à des scientifiques. Ça peut toujours être utile de se renseigner.

GTFO de Shannon Sun‐Higginson, 2015

Autre documentaire qui évoque le sexisme subit par les filles dans le domaine de jeux  vidéos (alors qu’elles représentent 52% des joueurs). Sujet inhabituel qui vaut le détour.

The woods de Lucky McKee, 2006

Là on parle de mon petit chouchou. Depuis The Woman (2011) et All Cheerleaders Die (2013) (cf article ici), deux films aux antipodes (l’un brutal, sans concession et l’autre farce adolescente) mais très réussis j’essaye de suivre McKee. Donc on y va (malgré une histoire banale de monstre dans les bois).

3-Ils ont éveillé mon côté absurde…

Stung de Benni Diez, 2015

Des bourgeois qui se font attaquer par des guêpes mutantes géantes. What else? (et l’affiche est bien aussi).

Burying The Ex de Joe Dante, 2014

Le film de l’invité d’honneur, et comme on fait honneur aux invités…Et en plus c’est une comédie: une zombie jalouse de son ex.

Deathgasm de Jason Lei Howden, 2015

Film néo zélandais qui évoque l’apocalypse d’une ville suite à des chansons métal jouées par un groupe local. Je suis cliente.

Tales of Halloween de plein de gens

Un projet à la Théâtre Bizarre que j’avais adoré. Du coup, je reprends sans problème.

A noter que le festival va proposer une séance spéciale « Kids in the dark » (l’affiche du festival de cette année), sur le thème des enfants maléfiques, ou du moins néfastes pour leur environnement. La programmation comporte des classiques (le village des damnés, 198, la malédiction, 198) mais aussi des plus confidentiels. Appréciant particulièrement ce genre de films (cf mon article où j’évoque les sales gosses), j’espère pouvoir en voir, d’autant plus que j’en ai à découvrir.

RDV en octobre pour un compte rendu de tous ces visionnages et de mon passage sur le festival!