[Critique #CEFF2015] – Franny


[Critique #CEFF2015] – Franny

Francis Watts, " Franny ", est riche, beau et célibataire. Alors où est le problème ? Le problème, c'est qu'il a 60 ans et qu'il n'a pas accompli grand-chose. Dans un effort désespéré pour recommencer une nouvelle vie, ce philanthrope drogué aux pilules va s'immiscer dans la vie d'un jeune couple.

[Critique #CEFF2015] – Franny

Franny est un film dramatique réalisé par un un jeune réalisateur, au profil type d'acteur, du nom d' Andrew Renzi. Il réalise ici son premier long-métrage, lui qui a déjà une expérience tout de même avec un documentaire ( Fishtail) et plusieurs courts-métrages.

Le film réunit un casting cinq étoiles en la présence de Richard Gere ( Pretty Woman), Theo James ( Divergente) et Dakota Fanning ( Twilight) pour un film dramatique basé sur le deuil et la recherche de soi, mais écrit d'une manière un peu trop désordonnée. Son scénario n'est, en effet, pas très stable. Centré principalement sur le deuil, le film s'en égare et nous en fait oublier sa principale idée pour s'étendre sur l'addiction - ici aux médicaments -. De base et en principe, cette addiction est utilisée pour faire face au deuil auquel le protagoniste principal - ici Richard Gere - est confronté. Sauf qu'en avançant dans l'histoire, on en oublie vraiment le point principal. Il est de plus évident qu'Andrew Renzi ne voulait pas nous rendre fou avec cette histoire et immisce dans la relation d'un jeune couple (Dakota Fanning et Theo James) le personnage de Franny et ses problèmes. Le film se dirige donc vers une sorte de thérapie dans laquelle les deux jeunes acteurs sont les points de jointures du deuil auquel doit faire face Franny et que le réalisateur essaye de ne pas nous faire oublier. En dépit de son scénario assez mal expliqué, de bonne chose sont à retenir de ce film. On commence par la belle photographie de Joe Anderson (III) - Simon Killer, Martha Marcy May Marlene - qui s'amuse avec des nuances claires et sombres. Les prestations des acteurs sont bonnes, mais celle de Richard Gere sort indubitablement du lot. Entre un personnage aigri, un peu loufoque et avec une pointe d'hippie, on retrouve presque l'acteur d'antan qui nous était donné.

" Un film sur le deuil expliqué d'une manière peu convaincante et qui s'égare au profil d'autres problèmes. "