ENTOURAGE (Critique)

ENTOURAGE (Critique)ENTOURAGE (Critique)SYNOPSIS: Star hollywoodienne, Vincent Chase et ses potes, Eric, Turtle et Johnny, sont de nouveau dans la course, et en pleine négociation avec Ari Gold, ancien agent devenu patron de studio. Si leurs ambitions ont un peu évolué, les liens qui les unissent sont toujours aussi forts. Tant mieux car ils vont devoir se frayer un chemin dans le monde impitoyable d'Hollywood... AVERTISSEMENT: Le rédacteur de ce texte n'a pas vu la série.

Le bling bling hollywoodien, les voitures de luxe, les yachts et les bimbos, dès les premières images,nous voici plongés dans une vision du monde du cinéma plus proche du Loup de Wall Street que de Mullholand Drive. Vincent Chase beau gosse limite un peu fade se lance donc dans son premier film et va devoir faire avec ses potes qui sont plus des soucis que des soutiens et un financier texan ainsi que son fils aussi beauf que libidineux. Des loosers magnifiques qui triomphent de l'adversité, le schéma narratif est sans surprise. Que cela se déroule à Hollywood n'apporte pas grand-chose, si ce n'est la présence de guests qui parsèment le film et s'amusent beaucoup à se parodier, exercice assez fréquent aux Etats-Unis, la série en ayant joué tout au long de sa diffusion. Mais l'humour qui se dégage du film est à l'image de ses guests, c'est-à-dire sans risques ni subversion. Si les personnages sont attachants, rien ne vient égratigner le modèle hollywoodien. Des studios gentils avec les artistes, des acteurs qui n'oublient pas leurs vrais amis malgré l'argent et la gloire, tout ça sonne un peu trop faux.

ENTOURAGE (Critique)

Il faut attendre le personnage d'un fils de producteur texan, assez génialement incarné par un Haley Joel Osment barbu et gras mais qui conserve son visage poupin, pour voir un personnage franchement négatif et détonnant dans ce monde mignon. Véritable antagoniste du héros, il incarne un capitalisme décérébré avec des gouts de beauf. Et évidemment il ne vient pas de Los Angeles mais de son Texas profond. Doug Ellin, patron de la série et ici à tous les postes clés assure un rythme efficace à son film. On ne s'ennuie pas à suivre les aventures souvent idiotes des compères de Vincent Chase, qui comprend son idiot très joliment interprété par Kevin Dillon , son " mec sympa " et son dur au grand cœur. Sur les clichés de groupe, le quatuor s'en sort bien, les acteurs ayant déjà incarnés leurs personnages sur 8 saisons on en espérait pas moins mais leur évolution au cours du film reste quasi inexistante. Le film clos les huit ans de la série et si visuellement la production a mis les petits plats dans les grands comme en témoigne des plans d'hélicos, une scène aux Golden Globes et des fêtes dans des maisons de rêves surpeuplés de figurants, au point de vue narratif, on assiste à un " simple " épisode d'une heure quarante-cinq. Pas désagréable, mais pas indispensable. Le film peut servir à la fois d'introduction à la série en découvrant l'univers et le ton qui, si on accroche peut donner envie de se plonger plus longtemps dans ce monde-là, ou comme un beau cadeau de fin aux fans de la première heure en leur donnant un épisode gonflé aux stéroïdes visuels et qui garde intact le ton original du show. Le cinéma et la série sont deux modes de narration très différents et la chronique quotidienne peut être une grande réussite dans un format court et régulier. Pour faire une chronique quotidienne au cinéma il est essentiel d'avoir une vision ou un propos, et Entourage bien que sympathique ne va pas plus loin que l'anecdotique.

ENTOURAGE (Critique)

Titre Original: ENTOURAGE

Réalisé par: Doug Ellin

Genre: Comédie

Sortie le: 24 juin 2015

Distribué par: Warner Bros. France

ENTOURAGE (Critique)PAS GÉNIAL

Catégories: Critiques Cinéma

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