Jurassic World

Jurassic World

Vingt ans après le désastre du Jurassic Park, projet mort-né de John Hammond, le parc d'attractions et ses dinosaures sont enfin une réalité. Le Jurassic World bâti sur le même site que le premier parc accueille de nombreux visiteurs pour le plus grand bonheur des investisseurs. Mais les entrées stagnent, on a donc demandé aux ingénieurs de créer un nouveau dinosaure génétiquement modifié afin de relancer l'intérêt pour le parc, il s'agit de l'Indominus Rex, monstre de 12 mètres de haut à l'intelligence sur-développée. Lorsque la cage de cette dernière semble être vide, Claire Dearing fait appel au dresseur de raptors, Owen Grady pour comprendre ce qui a pu se passer. C'est à ce moment là que les ennuis commencent et la chasse ne fait que commencer pour éviter de revivre le fiasco survenu il y a 20 ans...

Après de nombreux projets avortés, la franchise Jurassic Park a enfin eu droit à son 4ème volet, plus de 20 ans après ses débuts. Avec le débutant Colin Trevorrow aux commandes, je ne savais pas trop ce que cela allait donner, mais le résultat est assez convaincant. Le début traîne un peu en longueur le temps de nous présenter les nouveaux protagonistes et de nous faire visiter le parc à travers les yeux des jeunes Zach et , même si cela permet de revoir nos herbivores préférés et de faire connaissance avec l'énorme Mosasaure qui ne fait qu'une bouchée des dents de la mer (clin d'œil bonjour). Au final, à part une scène intéressante dans la cage des Vélociraptors, l'action prend une tournure vraiment plus rythmée que lorsque l'Indominus Rex retrouve sa liberté et prend la direction du parc. La chasse au dino est lancée et amène des scènes où la tension monte et où l'on découvre les capacités inattendues de la bestiole. C'est aussi à ce moment-là que l'évolution des personnages et leurs relations sont mises en avant. En effet, face au danger, Zach prend enfin son rôle de grand frère à cœur et fait tout pour rassurer et encourager le plus jeune tandis que la rigide Claire conserve ses talons aiguilles mais prend enfin ses responsabilités pour sauver la vie des visiteurs et plus particulièrement ses neveux. La grosse surprise du casting est d'ailleurs pour moi Bryce Dallas Howard, car si Chris Pratt avait déjà fait ses preuves pour mener un blockbuster, je ne m'attendais pas à ce que cette dernière dégage autant de classe et de charisme à la fois ! Ensuite, on pourra reprocher le parti pris d'avoir un peu mis de côté les scènes stressantes au profit du pur divertissement, mais c'est ainsi que j'ai reçu le film pour ma part, et quand on le voit de cette manière avec nos yeux de gamins, on s'éclate réellement. L'attaque des Ptérodactyles est une pure réussite visuelle, quant au combat final, il bénéficie de cadrages et d'images magnifiques qui en font un vrai tour de force alors que cela aurait pu facilement être brouillon.

En résumé : A la manière d'un Batman Begins en son temps, ils avaient misé gros sur Jurassic World pour relancer la franchise qui avait subi les critiques de son 3ème volet raté. Selon moi le challenge est réussi car j'ai vu un film fun, débridé, qui laisse beaucoup de place à l'humour et l'action, sans se prendre réellement au sérieux. De plus, faisant abstraction des 2 dernières suites, le film contient de nombreux clins d'œil aux débuts de la saga pour ravir les plus fans d'entre nous.