[Up & Down] Mai is so Perfect… Pitch Perfect même aux USA !

Par Kevin Halgand @CineCinephile

Hello everybody !

C’est le moment de découvrir votre Up and Down version américaine… avec du changement pour ce nouveau numéro ! Toujours en quête de dynamisme, on bouscule la formule… si le tableau du Top 10 sera bien présent, c’est dans le découpage que l’on va changer les habitudes.

Trois parties distinctes :

1 – Hot from the Block

2 – Amazing et,

3- WTF ?! (pas besoin de traduire… non ?)

À chaque fois, un seul film en gros plan et puis une petite partie « sans oublier ceux qui ont » réussi ou échoué mais en quelques mots. Et puis une intro et le coming next ! And now let’s begin the show !

Intro…

4,5 milliards de dollars dans le tiroir caisse américain en 6 mois et demi. Malgré 4,1% de recettes en moins par rapport à 2014, il est notable de voir que mai est très différent aux USA par rapport à la France. En effet, c’est le moment du lancement de la saison des blockbusters (avec plus ou moins de réussite) qui dynamisent voire dynamitent le box-office. Permettant au passage de découvrir des pépites et de lancer des films français. Let’s see the details now !

  • And the winner is… Pitch Perfect 2 : carton plein aux USA ! 69,2 millions de billets vert au démarrage contre 21,6 pour le premier volet. C’est quand même 3,2 fois plus ! Un succès attendu et voulu tant l’histoire permet de retrouver ces héroïnes barrées dont l’unique talent est leur voix… mais cette fois, cela risque d’être plus compliqué pour remporter le titre national de groupe vocal… donc oui, ça chante (et c’est ce qui plait aux USA), oui ça danse (en attendant les chorés de Magic Mike et ses copains body-buildés). À l’heure actuelle, le film d’Elizabeth Banks (qui écrit et réalise cette fois-ci) a déjà cumulé 170,6 millions de recettes et on peut parier que lors de sa sortie en France, le film cartonne plus que le premier volet qui n’avait attiré que 100 000 spectateurs… tout en acquérant le statut de film culte auprès des bloggers !

Sans oublier pour cette période : 

  • Mad Max : Fury road qui démarre avec 45,5 millions de billets accumulés (les moteurs vombrissent même si le pied n’est pas totalement au plancher… c’est un joli score pour un film Rated R.) De plus, il a connu une bonne tenue sur le long terme pour déjà atteindre 138,6 millions de dollars en quatre semaines.
  • San Andreas qui récolte le titre de « nanar de l’année » mais qui cartonne : 54,6 millions de dollars en une semaine et déjà un joli cumul de 119 millions en 3 semaines.
  • Il y a le cas Spy : avec un démarrage à 30 millions de dollars de recettes, Melissa McCarthy n’a pas à rougir… mais aux vues des résultats de Statham seul et du précédent film de McCarthy, à savoir les flingueuses avec Sandra Bullock, qui avait démarré à 39,1 millions, on peut se demander s’il n’y a pas un léger essoufflement pour une comédie pourtant délirante et délurée.
  • Et surtout Jurassic World : 204,6 millions de billets verts récoltés en un week-end ! Et voici donc le meilleur démarrage de l’année… alors pourquoi pas « the winner » parce que j’aime aussi mettre en avant des surprises plutôt que du prévisible.

  • Entourage est une série télé… Entourage est autant vénéré que Veronica MarsEntourage a connu la même fin que Veronica Mars… arrêté en 2011, les fans ont réclamé à corps et à cris que leurs héros reviennent au moins une dernière fois au cinéma. Et Mark Wahlberg, le producteur de la série, a mis la main à la poche pour permettre que le rêve se réalise. Et avec 17,6 millions de dollars amassés, c’est le succès surprise et totalement Amaaazing de la période ! À tel point qu’un deuxième volet est en préparation pour l’année prochaine.

Sans oublier aussi les résultats amazing pour :

  • une série de films français tel que l’homme qu’on aimait trop d’André Téchiné (14 553 dollars sur 3 salles), Gemma Bovery (19 095 dollars en 5 salles) et surtout la French (The connection en français) : 10 335 dollars en 2 salles seulement ! Et cela permet à Jean Dujardin de montrer une autre facette de son talent.

Gaumont

  • Et puis on note l’excellent comportement de Hot pursuit (33,3 millions de dollars en 5 semaines) pour Sofía Vergara et Resse Witherspoon (soit bien plus que Wild) et les 10 millions pour Loin de la foule déchainée, exposant de nouveau Carey Milligan sur grand écran et offrant une nouvelle entrée sur le sol US pour Matthia Shoenhearts.

Et voici la dernière catégorie de ce Up & Down pour nous permettre de revenir sur les échecs de la période écoulée… En se posant la question qui brûle toutes les lèvres : pourquoi ??? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de désamour ? Pourquoi… (tout court en fait !)

  • Inexplicable l’infortune de Tomorrowland de Brad Bird. Un démarrage poussif de 33 millions de billets verts et une chute catastrophique de 60% des entrées sur la deuxième semaine. Bien entendu, au final, la fantaisie de Bird devrait permettre à Clooney de s’en sortir avec 90-95 millions de recettes. Mais cet échec est significatif de la façon dont le film a été proposé au public. Une bande-annonce qui masque la réalité de l’histoire, qui laisse espérer plus de temps dans un monde de demain merveilleux alors qu’en fait… pas de spoiler ! Mais surtout, des coupes dans le film incompréhensibles et pourtant l’imaginaire a travaillé au maximum mais a été sacrifié au détriment du rendement. Dommage !

Walt Disney Pictures

Sans oublier également :

  • Les chutes impressionnantes en deuxième semaine des deux films d’horreur que sont Poltergeist (un remake) et Insidious 3 (une suite, mais ça, vous l’aviez compris !). Hollywood n’a plus d’idées pour terrifier les masses : 22,6 millions de billets récoltés pour le remake en première semaine et une chute constante de 64% en 4 semaines (même 75% pour la dernière et pour être précis). Quant à la suite, si elle surpasse le premier volet avec 1,7 fois plus de recette lors du week-end de sortie, c’est autant de fois moins que par rapport à Insidous 2… Ça fait peur donc ! (blague déposée).
  • Quant à Cameron Crowe, ce n’est pas avec Aloha (Welcome back) qu’il atteindra les sommets de Jerry Maguire qui finit sa carrière à 153 millions de recettes rien que sur le sol américain. C’est donc à se poser la question mais que fait la police ? Yes, WTF pour ce réalisateur pourtant créatif et véritable artiste qui n’attire à lui que 9,6 millions de dollars en première semaine d’exploitation.

BOX-OFFICE US

(Chiffres arrêtes au 14 juin 2015)

RANG TITRE RECETTES

1 AVENGERS : AGE OF ULTRON 444,7 millions de $

2 FAST & FURIOUS 7 350,8 millions de $

3 AMERICAN SNIPER 350,1 millions de $

4 JURASSIC WORLD 204,6 millions de $

5 CENDRILLON (2015) 199 millions de $

6 HOME (EN ROUTE !) 173,2 millions de $

7 PITCH PERFECT 2 170,6 millions de $

8 CINQUANTE NUANCES DE GREY 166,1 millions de $

9 BOB L’ÉPONGE – LE FILM : UN HÉROS SORT DE L’EAU 163 millions de $

10 MAD MAX : FURY ROAD 138,6 millions de $

On notera que les 10 premiers concentrent à eux-seuls presque la moitié des recettes du b-o depuis janvier.

Et bien entendu, on remarque l’excellente tenue de Furious 7 qui explose le précédent record : 350 millions en 10 semaines (et ce n’est pas fini) contre 238.

Les Avengers qui en 7 semaines engrangent 444,7 millions, même si c’est beaucoup moins que le premier volet qui était déjà 586,7 millions de dollars à la même époque.

Et enfin, Cendrillon dépassera allègrement les 200 millions quand vous lirez ces lignes !

Coming next…

Conclusion de ce Up & Down et ce sera désormais ainsi : que va-t-il se passer ?

Un peu de teasing même si d’ores et déjà, je peux vous le dire le b-o passera la vitesse supérieure d’ici notre prochaine rencontre.

Imaginez un peu : Jurassic World qui poursuivra d’écraser ses poursuivants sur son passage, le patchwork d’émotions que nous proposera Inside Out (Vice-Versa en VF), le débarquement des muscles de Channing Tatum en version XXL cette fois ! Et aussi, le retour de Schwarzynator et enfin trois petits adorables Minions tout jaune dès le 10 juillet donc pile dans notre récap de la période.

Vivement juillet ! Profitez-en bien entendu pour aller en salles et comme toujours et pour conclure véritablement : Enjoy !