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Copie conformeRéalisation Jean Dréville 1947

« Une histoire de sosies qui donnera matière à un double rôle dans lequel Jouvet s’amuse à être à tour de rôle le « gentil » (un humble employé) et le « méchant » (un séduisant arnaqueur) l’un donc servant à l’autre pour ces crapuleries.

Entre les deux, une Suzie Delair à l’abattage habituel de la douce écervelée, le tout ficelé par des dialogues de Henri Jeanson  :
(Delair) – je ne suis pas si bête que j’en ai l’air!
(Jouvet) – toutes les femmes en sont là.
ou encore :
(Delair, enamourée) – oh oui mon chéri passons la nuit comme des pauvres, c’que cela doit être chic quand on sait qu’on a de l’argent.
Et puis les deux Jouvet face à face :
– mais je suis un honnête homme
– je serais vous je ne m’en vanterais pas.

Un film dialogué par Jeanson, c’était déjà une assurance, celle qu’on ne s’ennuierait pas à écouter les protagonistes.
Jean Dréville à la mise en scène, a toujours su servir le cinéma: (La ferme du pendu, Le président Haudecoeur, La reine Margot…) en humble artisan. »

EB.

Synopsis Télérama Copie conforme : Modeste employé de bureau, Gabriel Dupon ressemble trait pour trait à un sinistre bandit, Manuel Ismora qui, en guise de couverture, dirige un respectable studio de photographie. Celui-ci use de cette coïncidence pour commettre d’audacieux forfaits. Dupon est bientôt arrêté, puis relâché, la police ne disposant pas de preuves suffisantes. Bien qu’innocent, l’employé de bureau est licencié. Profondément désabusé par cette injustice, Gabriel songe à se suicider. Ismora arrive à temps pour l’empêcher de commettre l’irréparable et lui propose une association. Pour tester l’efficacité de son nouvel acolyte, le truand l’envoie auprès de sa fiancée, Coraline, une chanteuse de cabaret…