[Top & Flop France] : Un mois de Mai Fury-eusement bon !

Par Kevin Halgand @CineCinephile

Bonjour à toutes et à tous !

Voici le joli mois de mai au titre évocateur d’un article précédemment écrit sur le blog du Suricate Cinéphile… oui parfois, je suis comme ça, j’aime reprendre ce que j’ai trouvé de bien chez moi ! Et comme je suis mon copyright, j’en profite !

Et je vous avoue que le joli mois de mai a été un peu catastrophique en terme d’entrées. Cependant, si vous avez lu le précédent Top & Flop made in France, vous le savez déjà.

Et oui, dans la conclusion, je vous avais prévenu de ce passage délicat, ce trou d’air causé (plus ou moins) par le Festival de Cannes qui suspend les sorties en salles et permet à de grosses machines de réussir leur sortie ou de louper le coche suite aux effets assez dévastateurs des critiques cannois… à noter que Thierry Frémaux, délégué général du Festival s’en est offusqué dans un article mais doit-on lui en vouloir ? Il tient son rôle de défenseur de toute la sélection et essaye au mieux d’accompagner les sorties.

On ne le dire jamais assez, désormais tout va plus vite (sauf moi qui tape sur ce clavier) et un Tweet peut en 140 caractères avoir droit de vie et/ou de mort sur un film ! C’est à celle ou celui qui sera le plus rapide à dégainer… doit-on en vouloir à internet ? À une société qui cherche à procurer à toutes et à tous un peu de lumière (le fameux quart d’heure de gloire promis par Andy Warhol) ? Après tout cela ne reste que du cinéma même si je vous avoue que tous les mois en essayant en toute objectivité de vous présenter les box-office du moi, je glisse aussi un peu mes bons et mauvais points. Et oui la nature humaine est ainsi… mais nous ne sommes pas encore mi-juin et ce n’est pas le sujet de philosophie du Bac. Aussi reprenons le cours des événements : 83 801 891 entrées depuis janvier… joli score !

Mais, mais, mais : en 2014, à la même période, le cumul était déjà de 90 610 783 spectateurs ayant pris leurs tickets pour aller découvrir les films en salles. En calculant un peu (car la calculatrice est l’outil primordial du box-officier !), cela représente une chute de 7,5 % des entrées sur une année.

Bien entendu, on reprochera l’absence de locomotive comme Godzilla ou les X-Men ou encore Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? Maintenant, le petit Max n’a pas à rougir de ses résultats, ce sont plutôt les films français qui auront eu des difficultés à fédérer le public…

Oh que oui ! Les blockbusters et bonnes surprises d’avril ont poursuivi leur joli parcours mais n’ont pas su entrainer dans leur sillage les films de mai… bien au contraire !

  • Et on commence avec les Avengers ! Succès planétaire, réussite scénaristique car il fallait réussir à faire cohabiter tout ce petit monde (l’ego d’Iron Man n’étant plus à montrer) et surtout des effets spéciaux démentiels. À l’heure actuelle, les super-héros de Marvel ont réuni 4 147 559 spectateurs en salles en six semaines… ce n’est pas encore le score du premier mais ça ne saurait tarder. Et ce n’est pas encore la première place du box-office de l’année… eh les petits gars, il faut se bouger un peu plus là !
  • Parlons donc des premiers du b-o annuel : Vin Diesel et ses petits copains ! Écris comme ça, cela sonne un peu gay-friendly, non ? Et bien oui, j’ose le dire, Fast and Furious 7 est un film gay-friendly ! Maintenant, il faudrait en parler à Vin mais cela m’étonnerait qu’il ne l’accepte pas. Quoiqu’il en soit, FF7 poursuit sur sa lancée pour dépasser les 4,5 millions de spectateurs et devenir le plus grand succès de la franchise ! Un rêve éveillé que toute l’équipe serait heureuse de partage véritablement si le sort funeste de Paul Walker n’avait pas endeuillé le film.

  • Deux autres films ont poursuivi leur belle carrière : tout d’abord le Taxi Téhéran de Jafar Panahi qui a embarqué 568 768 passagers en 7 semaines soit une jolie moyenne de 81 000 entrées par semaine ! Et puis surtout, retour sur le succès inattendu de Pourquoi j’ai pas mangé mon père ? Le premier film de Jamel va désormais atteindre la barre fatidique et voulue des 2,5 millions d’entrées pour pratiquement le rendre rentable… malgré les critiques négatives (pas toutes, je vous rassure), et l’accueil un peu frais, les enfants lui auront fait un véritable triomphe car il aura suppléant En route ! et les nouvelles aventures de la fée Clochette. Il est clair qu’au cinéma, rien n’est inscrit dans le marbre !
  • Et puis on conclut sans doute avec le plus beau succès de fin avril devenu un véritable phénomène : une Connasse a réussi à s’imposer dans le coeur des Français. Avec un démarrage à 509 815 spectateurs pour se retrouver à l’heure actuelle à 1 134 472 spectateurs et une jolie place dans le Top 20 annuel ! Et ce n’est pas encore fini… Donc Camille Cottin n’est pas si Connasse qu’elle en a l’air et surtout Noémie Saglio et Éloïse Lang ont réussi leur pari d’offrir un peu d’air frais au cinéma et d’adapter sur grand écran leur héroïne narcissique et détestable !

Nous étions prévenus, ce serait a « lovely day » et ça l’a été pour George Miller. Carton plein pour le retour de Max 30 ans après le dernier opus !

  • Mad Max : Fury road aura donc été le carton attendu et bien plus ! Avec un avertissement en salles (le film comporte des scènes dont la violence peut heurter les plus jeunes téléspectateurs), avec un démarrage pratiquement au million (le film est sorti le jeudi suite à sa présentation officielle à Cannes donc un jour de moins), il est maintenant à plus de 2 millions d’entrées et en passe d’atteindre les records du premier et troisième volet… pour dépasser le Mad Max 2, ce sera un peu plus compliqué. Pourquoi un tel succès me direz-vous ? Tout simplement parce que l’attente était réelle, parce que la campagne publicitaire a été faite avec beaucoup de soin (ni trop, ni trop peu), parce que Charlize Theron est épatante et vole même la vedette à Max et parce que Max-Tom Hardy justement, campe un héros effaçant de suite la comparaison avec Mel Gibson car il apporte autre chose au personnage du flic solitaire dont une carrure et un minimalisme en terme de paroles pour lui permettre d jouer au maximum sur ses expressions. Un film épatant, jouissif (oui je le dis !) et fantastique. Une claque au succès amplement mérité !

  • Poursuivons avec un succès cannois : la loi du marché permet à Stéphane Brizé de dépasser le score de Quelques heures de printemps, son précédent long et de venir chatouiller le score de Mademoiselle Chambon. Avec 473 119 entrées, Vincent Lindon trouve là un joli succès et a reçu à raison le prix d’interprétation masculine à Cannes. Dans ce film qui renvoie une image précaire de l’emploi en France, grâce notamment à une histoire soutenue par un casting de non professionnels tous plus crédibles les uns que les autres, Stéphane Brizé réussit à montrer une situation effarante de notre monde moderne dont les échos vont bien plus loin que le simple sol français. Un film déprimant (il faut le dire) mais nécessaire qui ne cache rien et ne cherche jamais le compromis, la facilité ou le happy end. Bouleversant !

  • Et on termine avec le premier film de Clovis Cornillac. Il est vrai que pour le moment Un peu, beaucoup, aveuglément peine à dépasser les 500 000 spectateurs. Pourtant, la tenue au film des semaines en salles est exemplaire, et le bouche à oreilles de qualité. Certes ce premier film n’est pas parfait et souffre de quelques facilités et baisses de rythme mais il est un succès pour une œuvre qui se veut touchante et amusante en tout point. Alors un petit coup de pouce qui est nécessaire… Et là, oui, je prends parti !

C’est le passage préféré de ce Top & Flop, les films du milieu… des petits encouragements avec des bravos mérités et puis des déceptions. De sacrées déceptions même… et je vous vois déjà écrire les commentaires quand je vous parlerai d’un monde merveilleux et extraordinaire qui n’a pas rencontré son public. Allez, un peu de patience…

  • Au final, cela fait peu d’entrées, c’est vrai mais les 105 516 spectateurs qui en trois semaines ont acheté leur ticket pour découvrir l’affrontement entre Maggie Smith et Kevin Kline sont ressortis enchantés de cette rencontre avec cette old lady. Une comédie d’Israel Horovitz qui bien qu’américaine porte un véritable charme à l’anglaise qui lui réussit bien pour permettre aux coeurs de chavirer pleinement. Un joli succès pour un film qui est rentable partout où il est projeté.
  • Il en va de même pour Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli revient sur une page sombre de l’histoire d’après-guerre allemande : la recherche des anciens officiers nazis ayant servi à Auschwitz pour un procès juste permettant au pays de faire face à son passé. Distribué par Sophie Dulac Production, ce film est un succès complet : 279 422 entrées, soit pratiquement quatre fois plus que National gallery, précédemment distribué et qui avait ce score de près de 70 000 spectateurs était déjà un carton ! Si vous n’avez pas encore découvert ce labyrinthe particulier, je ne saurai que trop vous le recommander…

  • Et enfin, véritable phénomène provoqué par Cannes (et un peu par les paroles de Catherine Deneuve disant que Dunkerque est triste… elle n’a pas totalement tort !), La tête haute d’Emmanuelle Bercot aura permis trois choses : un succès véritable pour la réalisatrice qui dépasse ainsi son précédent record de 391 697 spectateurs pour Elle s’en va, en atteignant à l’heure actuelle : 524 229 entrées… et ce n’est pas fini. Ensuite, ce film révèle au grand jour un diamant à l’état brut, le jeune Rod Paradot, lui promettant un bel avenir. Et surtout, Sara Forestier transmet ici le témoin dans un rôle de mère à côté de la plaque vers un jeune acteur qui nous rappelle la demoiselle à ses débuts… et je ne vous parle pas des compositions de Magimel et Deneuve, totalement impeccables. La tête haute aura été l’ouverture du 68ème Festival de Cannes, son premier choc et surtout le premier accueil dithyrambique depuis bien longtemps pour un film présenté en ouverture. Ce film indépendant et donc du milieu est un succès !

© Wild Bunch Distribution

Et maintenant on rigole moins…

  • Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin n’est pas le succès escompté : même s’il est reparti de Cannes avec le prix SACD, il a des difficultés à s’imposer en salles. Avec seulement 142 460 entrées en deux semaines, il est en-deça des scores habituels… maintenant à sa décharge, il aura fait beau en cette fin mai et surtout le bouche à oreilles positif se fait lentement mais sûrement… on jugera donc sur pièce en juin.
  • En revanche, c’est un goût amer que laisse Tomorrowland dans la bouche de Disney et de son réalisateur Brad Bird. Avec seulement 652 652 spectateurs en une semaine, le film n’est pas le carton attendu ! Comment est-ce possible ? L’histoire avait de quoi faire rêver, les acteurs de la bouteille (George Clooney et Hugh Laurie sont parfaits, les jeunes Britt Robertson et Raffey Cassidy impeccables… alors quoi ? Et bien à mon humble avis, une fin qui laisse sur sa faim justement et surtout, surtout, une grosse erreur de vente du produit ! La bande-annonce est trompeuse, mensongère et totalement à côté d l’objectif réel du film. Et cela lui coûte des entrées en salles car les retours sont hautement négatifs et même les plus jeunes vont s’ennuyer. Et pourtant, pourtant, ce film se suit avec plaisir, se lit à des niveaux différents car il y a toujours un maximum de trouvailles visuelles mais voilà, à trop vouloir en faire, Disney n’a pas su cibler correctement son public et se plante lamentablement… maintenant, on peut se poser la question de « fait exprès » car après tout, le héros de chez Marvel ont tellement apporté de l’argent dans les caisses de la petite souris qu’il était tout à fait concevable de ne pas accompagner le film et ainsi de le faire se planter lamentablement ! Grosse erreur et grosse déception… et un peu de colère aussi finalement.

Pour surmonter cela, je vous propose une séquence inédite qui n’est pas dans le film mais que Brad Bird a voulu proposer aux spectateurs via le net :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19553895&cfilm=195031.html

Français, américains et d’horreur, il y a eu des gamelles pour tout le monde : pas de jaloux !

  • C’est triste de voir que le premier film d’Alex Lutz peinera à atteindre les 100 000 spectateurs : Le talent de mes amis ne méritaient pas cet insuccès. Une comédie douce-amère sur les rêves de jeunesse et sa place dans la société. Une comédie qui se veut tendre également mais qui n’aura pas touché son public… sans doute que tout le monde voulait découvrir des aventures de Catherine et Liliane sur grand écran et non pas les interrogations d’un trentenaire sur le sens de sa vie. Le talent de mes amis se plantent lamentablement alors qu’il méritait bien plus. Mais ça aura été le sort de la plupart des comédies françaises depuis le début de l’année. Et pourtant, celle-ci sortait du lot notamment par sa finesse d’écriture.
  • On ne pourra en dire autant de Nos femmes : Richard Berry se plante malgré un casting aux petits oignons : Lhermitte drôle, Berry impeccable et Auteuil à la limite de l’agacement. Finalement, ce n’est qu’un juste retour : nos femmes souffrent simplement de son adaptation théâtrale sans souffle réel et sans envolées drôlissimes ! Plantage à 410 782 spectateurs, c’est bien peu pour l’acteur-réalisateur !
  • Et dans les bides, on ajoute le four complet de Pyramide (pas le jeu avec Pépita… c’est sans doute pour ça que cela n’a pas fonctionné ?!!!) : le found-footage n’a plus la côte et les momies et leur malédiction non plus. Seulement 224 924 entrées en 4 semaines… pas terrible du tout pour un petit film d’horreur. C’est la même chose pour Ouija qui a cartonné aux USA, mais avec seulement 265 161 spectateurs en quatre semaines également, Stiles White peut revoir sa copie et se poser la question de la suite de son écriture horrifique qui pour l’instant n’a guère emballé le public français (Prédictions fut un four malgré Nicolas Cage et Possédée est à peine sorti sur nos écrans).

  • Et maintenant, petit tour du bide(t)… [désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher !!!] pour les stars ! Keira Knightley avait bien commencé l’année avec The Imitation Game et ses 1 044 007 spectateurs (au passage, rattrapage possible en DVD et Blu-Ray désormais, n’hésitez pas !!!) mais là avec Girls Only, c’est la claque. Les histoires de trentenaire qui se posent des questions et se remettent en question finalement ne font pas recette.
  • Mais que dire des 121 288 tickets échangés en trois semaines contre les 31 827 en une semaine pour J-Lo. Les fesses les plus célèbres du cinéma n’attirent pas le chaland en France ! Un voisin trop parfait, pseudo-thriller-érotico-pourri ne fédère pas les foules chez nous après son succès surprise aux USA… comme quoi, tout ne s’exporte pas toujours très bien !
  • Et on conclut avec Schwarzy qui rencontre de nouveau un mur avec Maggie, malgré la présence d’Abigail Breslin au générique, cette histoire de zombies à l’épreuve de l’amour familial ne réunit que 58 111 curieux en salles ! La carrière de l’ancien gouverneur de Californie, voulant revenir aux affaires du cinéma, est très compliqué… reste à savoir si Terminator Genysis lui permettra de revenir sur le devant de la scène. Quoi qu’il en soit, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir tenter le retour avec des oeuvre originales (exceptées les Expendables). Mais bon, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Allez la bande-annonce du Terminator pour patienter jusqu’au 1er juillet.

Je peux moi aussi vous vendre du rêve bande de petits coquins ! Non pas de vice en juin mais bien le nouveau Pixar : Vice Versa qui risque de cartonner au box-office après son passage cannois plus que réussi… et on a hâte de découvrir nos émotions sur grand écran et avec beaucoup d’humour et de couleur (oui je suis Joie !!! Non je n’ai pas Peur de vous le dire car je sais que cela ne vous inspirera ni Colère, ni Dégoût ! Je sais je suis trop fort, mais ne soyez pas Triste, avec un peu d’entrainement, vous aussi, vous pourrez jouer avec ces cinq émotions !).

© The Walt Disney Company France

Et puis pour juin, on découvrira avec plaisir : Jurassic World (même si les premiers retours sont loin d’être enchanteurs), le surprenant et polémique avant même sa sortie et sa présentation en salles Un français de Diastème, les très attendues retrouvailles Huppert-Depardieu dans The valley of love sous l’oeil de Guillaume Nicloux ou encore, Mustang de Denis Gamze Ergüven qui fit sensation à Cannes lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs. On attend beaucoup du retour de Sean Penn devant la caméra dans Gunman, du remake d’Un moment d’égarement avec Cassel et Cluzet (en lieu et place de Marielle et Lanoux) ou encore Entourage (l’adaptation de la série télé)… on passera sans doute son chemin face au remake de Poltergeist (même si la bande-annonce est flippante) et on a très envie de prendre la route avec Antoine Gouy et Paul Lefèvre dans A love you. Et bien entendu… tout ça juste pour la Fête du Cinéma qui aura lieu cette année du 28 juin au 1er juillet !

BOX-OFFICE FRANCE (AU 6 JUIN)

RANG TITRE NOMBRE D’ENTRÉES

1 Fast and Furious 7* 4 542 774

2 Avengers : l’ère d’Ultron* 4 147 559

3 Cinquante nuances de Grey 4 043 310

4 American Sniper 3 102 636

5 Papa ou maman 2 849 976

6 Taken 3 2 614 008

7 Divergente 2 : l’insurrection 2 401 562

8 Pourquoi j’ai pas mangé mon père ?* 2 333 730

9 Mad Max : Fury Road* 1 808 383

10 Cendrillon 1 658 588

* film encore en continuation

Sources : http://www.jpbox-office.com/index.php

LA CONCLUSION DU MOIS

Je vous l’avais dit : « Mai et Cannes ne font pas bon ménage pour le Cinéma en France » ! Les entrées auront donc été revues à la baisse et malgré quelques pépites (Mad Max en tête), certains films n’auront pas fédéré les spectateurs. Tomorrowland sera la grande victime de ce mois de mai.

Alors il ne reste plus qu’à regarder vers juin en croisant les doigts et en espérant que tout sera bien meilleur… on va dire que Pixar et les dinosaures devraient jouer à l’avantage du spectateur.

Bien entendu, comme je vous l’ai dit dans l’introduction, à quoi bon être alarmiste, car ce n’est que du cinéma ! Même si bien entendu, il faut penser à toutes celles et tous ceux qui travaillent dans cette « industrie » (comme je n’aime pas ce mot pour le cinéma) car après tout, il y a toujours une personne qui se donne beaucoup de peine sur le tournage d’un film et les échecs (même s’ils peuvent être justifiés) ne font pas du bien au moral.

Donc, allez en salles, célébrez le Cinéma. Avec un peu d’avance, bonne fête du Cinéma et surtout, surtout : Enjoy !