Et si on parlait…de fin

Et si on parlait…de fin

Sons of Anarchy s'est achevée il y a de ça un peu plus de un mois et cela m'a donné envie d'écrire un article que j'avais en tête depuis un moment. Un article consacré à la fin des séries.

Préparez-vous au choc, je vais vous faire une révélation. Une série, c'est différent d'un film. Oui je sais. C'est dur à encaisser mais je vous avais prévenu. Effectivement, un film ne vous accompagne que pendant un petit moment de votre vie (sauf si c'est un director's cut interminable de Peter Jackson) alors qu'une série, si elle n'est pas annulée en cours de route, vous suit en moyenne cinq ou six années de votre vie. Ce n'est pas négligeable.

Et si on parlait…de fin C'était vraiment moche !

L'attachement émotionnel n'est pas comparable. Même un film qui vous touche beaucoup ne peut atteindre l'impact qu'aura sur vous la fin de votre série préférée du moment. C'est indéniable, l'attachement à un programme est proportionnel à sa durée. C'est mon postulat de base, que j'ai validé en constatant les effets sus-nommés sur moi-même et moi-même uniquement. Ça n'engage donc que moi. Après cette longue phrase contenant un peu trop de moi, je me lance.

Une série c'est comme un ami (ne vous inquiétez pas, j'en ai aussi des vrais), avec les années, on développe une accoutumance qui fait partie de notre vie et on a du mal à s'imaginer sans. Pourtant, tout à une fin. Et on touche là à un autre paradoxe de l'être humain: on veut connaître la fin de l'histoire mais on ne veut pas qu'elle s'achève. Deux envies difficilement conciliables. Ces sentiments contraires, on se les prend en pleine gueule au moment de lancer le serie finale de son show préféré. On frissonne à l'idée de voir sa patience et son assiduité récompensée (on va avoir le fin mot de l'histoire) et on tremble à l'idée que plus jamais on ne pourra lancer un épisode inédit.

Et si on parlait…de fin

Et une fois le visionnage achevé, même si la fin est réussie, on est envahi par ce sentiment de perte inconsolable. On veut prolonger à tout prix la vie de la série (soundtrack, revoir le dernier épisode en boucle, etc...). Puis on passe à autre chose et il nous reste plus que le souvenir. C'est pour cela que je suis sériphile. J'adore vivre la fin d'une série. Sons of Anarchy n'a pas dérogé à la règle.

Pour conclure, une petite liste des fins de séries qui m'ont marqué et que je ne suis pas prêt d'oublier:

- Buffy contre les vampires (7 saisons; 1997-2003). Mon premier ! Je m'en souviens comme si c'était hier. Pourtant, le contenu de l'épisode non... Première expérience de sériphile concluante. serie finale

-Battlestar Galactica (4 saisons; 2003-2009). Une de mes séries préférées. J'attendais la fin avec une énorme appréhension. Je n'ai pas été déçu, elle m'a bien plu.

-Dr House (8 saisons; 2004-2012). La série a été trop longue, bien trop longue. Pourtant, je me suis fait avoir par la fin. Il faut dire que les montages musicaux constituent mon point faible.

-Lost: Les Disparus (6 saisons; 2004-2010). Celui-ci, on est pas près de l'oublier. On attendait de l'épisode des réponses. On en a eu aucunes... Mais l'important, c'est le voyage ! Non ?

-Friday Night Lights (5 saisons; 2006-2011). Encore une de mes séries favorites. Je n'ai jamais autant pleuré devant un épisode final. Non pas que c'était triste. Juste que c'était dur de dire au revoir.

-Breaking Bad (5 saisons; 2008-2013). Bon ok, le point culminant, ce n'est pas le dernier épisode mais qu'importe, l'effet est le même. Cela prouve juste que les aventures de Walter White sont à part.

-Fringe (5 saisons; 2008-2013). Une grande série SF s'en est allé en 2013 avec force et émotion. A quand une remplaçante?

-Sons of Anarchy (7 saisons; 2008-2014). La dernière en date. Occupe encore mes pensées.

Et puis il y a celles qui auraient du me marquer vu leur débuts réussis mais qui se sont perdues en route.

-Dexter (8 saisons; 2006-2013)

-Desperate Housewives (8 saisons; 2004-2012)

-How I Met Your Mother (9 saisons; 2005-2014)

Et si on parlait…de fin Ah c'était le bon temps !