Jeudi 11 juin au cinéma Le Zola, « La terrible subtilité de l’histoire du bout de ficelle, éclairée par Daniel Nadau » en présence de la réalisatrice

Jeudi 11 juin à 19 h au cinéma Le Zola, projection de " La terrible subtilité de l'histoire du bout de ficelle, éclairée par Daniel Nadaud " en présence de la réalisatrice Thésée.

Séance organisée en partenariat avec l'URDLA, dans le cadre de l'exposition " La Langue du Chat ", du 16 mai au 17 juillet 2015. La projection sera suivie d'un échange dans les locaux de l'URDLA.

URDLA - centre international estampe & livre - 207 rue Francis-de-Pressensé, Villeurbanne

Consultez le site de l'URDLA ici et celui du cinéma Le Zolaici Jeudi 11 juin  au cinéma Le Zola, « La terrible subtilité de l’histoire du bout de ficelle, éclairée par Daniel Nadau » en présence de la réalisatrice La terrible subtilité de l'histoire du bout de ficelle, éclairée par Daniel Nadaud
Réalisé par ThéséeVoir la bande-annonce Le mot de la réalisatrice
Jeudi 11 juin  au cinéma Le Zola, « La terrible subtilité de l’histoire du bout de ficelle, éclairée par Daniel Nadau » en présence de la réalisatriceDocumentaire
France, 2015, 53′

Avec ses multiples animations, ce film documentaire prend l'aspect d'une histoire racontée par Daniel Nadaud sur le parcours de plusieurs expositions et dans ses différents ateliers permettant ainsi de mettre en évidence l'essentiel de son travail et de ses créations.

L'œuvre de Daniel Nadaud, plasticien et écrivain, est protéiforme, incluant des dessins, des textes, des livres d'artistes et des installations (parfois sonores). Elle se déploie telle une vaste fresque dans laquelle chaque médium entre en relation avec les autres, tous au service de l'imaginaire. Son œuvre et l'imaginaire qu'elle déploie s'ancrent dans l'enfance, dans la petite et la grande histoire dont il aime jouer.

" Le film commence par une lecture d'un extrait de " Sur un fil ", ouvrage de Daniel Nadaud, sorte d'autoportrait avec souvenirs et dessins, histoire dont on comprend qu'elle est initiatrice de toute l'œuvre de l'artiste. Le dialogue avec l'artiste devient l'éclairage nécessaire à la complexité. Le rire est très présent, mais il prolonge un humour délicat, sans haine, ni propos outrageux, pour souligner des vérités terribles et cruelles sur la guerre et ses accessoires, ses outils, ses jouets, ses armes, ses complices... Tout conflit devient sujet de création, toute souffrance s'est transmutée en jeu, dans toute misère il y a ce qui devient de l'or. Avec un bout de ficelle ramassé par terre, on peut devenir riche pour peu que l'or ne soit pas métal jaune mais richesse humaine et générosité créatrice. C'est pourquoi j'ai voulu donner à ce film l'image d'une fable plutôt que celle d'un simple documentaire. Sarah Marchais lectrice des extraits de texte est conteuse, on le sent dans sa voix. Quant à la musique qui sous-tend le film, ellle n'est pas là par hasard. Daniel Nadaud intègre à son œuvre de nombreux sujets d'ordre sonore, des manifestations et performances étranges par leur struture appuyée sur des formes matérielles et mathématiques. Il avoue avoir été influencé par la structure des œuvres d'Erik Satie. Satie est donc très présent, admirablement interprété par Denys Oehler qui s'est permis des improvisations autour de ce thème. En complément viennent des fantaisies musicales du poète Patrick Dubost qui nous fait connaître ici un talent méconnu du public. " Thésée, le 02 avril 2015

Premiers commentaires de Daniel Nadaud à la lecture du film, le 20 mars 2015 " Le film me plaît beaucoup, j'adore le climat intimiste que tu as su glisser, et la vision d'ensemble d'un travail qui voyage dans beaucoup de directions. La parole devient accompagnement, les sous-titres la définissent et au fond l'image en est renforcée. Claire et moi l'avons regardé avec plaisir et bonne humeur, je ne me savais pas si vivant! Je le dois à ta subtilité et à notre humour partagé. Je suis très touché par cette formidable complicité. Vraiment tu as fait un travail remarquable, et je m'y retrouve. "