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Un hamac, un roman et une piscine pas loin, n’est ce pas le trio gagnant? Le roman et le hamac pas vraiment un souci mais la piscine, faudra attendre un peu mais je l’aurai un jour! Bon trêve de rêve, je vous propose aujourd’hui « quelques » critiques de livres que j’ai lu y a un certain temps.

Sans plus de chichis, les voici:

LES LIVRES FINIS

* Cartographie des nuages de David Mitchell.

Mon avis : J’avais vu le film et ce dernier m’avait tellement plus que je voulais lire le roman dont il était tiré. L’œuvre littéraire est bien plus complète et du coup, plus longue aussi (600 pages). Les histoires de chacun des personnage sont ainsi davantage développées pour notre plus grand bonheur.

Comme dans le film, j’ai été conquise par cette histoire d’univers parallèles où les mêmes personnages (plusieurs Jim Sturgess dans un même film ouiiiiiiiiiiiiiiii!) se croisent, s’entrecroisent et parfois, se rencontrent. Certaines aussi devront livrer bataille plus que d’autres.

Autre atout, chaque personnage raconte son histoire à travers des lettres, d’un journal intime ou encore d’un carnet de voyage. Cependant, le risque avec ce genre de narration c’est que certains personnages vont nous paraître plus intéressants. De plus, le premier personnage qui nous livre son histoire, nous ne le retrouvons qu’à la fin.

Vous l’aurez donc compris parfois l’attente est trop longue !

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* Délivrez-moi ! de Jasper Fforde.

Mon avis : Pas aussi savoureux que le premier opus dont je vous avais parlé ici. Trop de passages qui m’ont semblé inutiles ou/et trop lents. En outre, Landen (qui n’aimerait pas avoir un Landen dans sa vie hein?!) m’a terriblement manqué surtout que la situation est plus que critique. Reste quand même l’entrée fracassante et pas des moindres, d’un personnage célèbre de l’auteur Dickens : Mlle Havisham. Celle qui a été abandonné le jour de son mariage devant l’autel et qui depuis, porte éternellement sa robe de mariée. Malgré son fort caractère, la dame se révèle être une aide précieuse pour Thursday !

* L’étranger d’Albet Camus.

Mon avis : Je sens qu’on va pas me comprendre sur ce coup là mais tant pis. On aura beau dire ce qu’on veut de ce roman, moi je n’ai pas accroché un seul instant. D’ailleurs, je me demande comment j’ai fait pour aller jusqu’au bout.

Je vois déjà certains venir et me dire que le but de ce roman est d’y rester étranger. Ou plutôt de rester étranger à cette histoire et surtout, à ce personnage horripilant qu’est Meursault. D’autres ajouteront peut-être qu’il est comme ça parce qu’il est étranger à lui même d’où l’antipathie de son personnage.

Au final, je ne voulais qu’une seule chose : qu’il meurt une bonne fois pour toute. Au début, j’avais le sentiment qu’une terrible injustice s’abattait sur le jeune homme. Non, mais c’est vrai peut-on accuser un homme d’être méchant car il n’a pas pleuré à l’enterrement de sa mère? Je me voyais déjà dans l’excellent procès de Kafka et puis, ben non en fait. Et pourtant, dans le roman kafkaïen il y a de l’absurde mais le personnage se bat, s’indigne et se révolte et ici, nada. Ici, Monsieur Mersault a le soleil dans les yeux, une forte migraine et donc, le pire arrive.

Étranger au monde, étranger à lui-même. Tout ça pour en arriver là en fait, beaucoup de bruit pour rien non ?! Je n’ai rien ressenti à part de la colère pour avoir perdu mon temps donc je ne suis pas restée totalement étrangère. Objectif raté Mr l’étranger ?

Reste quand même cette phrase si simple et pourtant, si forte : « Aujourd’hui, maman est morte ». Peut-être que le texte aurait du s’arrêter là et ça aurait été suffisant.

LES LECTURES ABANDONNÉES.

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* Je vous emmène de Joyce Carol Oates.

Mon avis : La quatrième de couverture m’avait fait de l’œil surtout cette phrase qui disait qu’à cette époque le seul diplôme reconnu pour une femme est une bague de fiançailles. Je pressentais donc une œuvre quelque peu féministe mais je ne suis pas partie assez loin pour l’y trouver dans le texte. Pourquoi ? J’ai vraiment essayé, je m’y suis reprise plusieurs fois mais impossible d’aller plus loin que quelques pages qui m’avaient paru déjà trop nombreuses. Cette histoire de Kappa, de sororités ( ça sonne très mal à l’oreille, j’aurai préféré simplement «  fraternité ») m’ont quelque peu saoulé à force. De plus, « l’héroïne » manquait cruellement d’empathie, de charisme ; et, son obsession envers Miss Thatcher ( que pourtant elle déteste) m’ennuyait gravement.

Je me suis donc reconnue en aucun des personnages, j’ai trouvé qu’il y avait trop de distance mise entre le lecteur et la narratrice.

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* Le choix de Goldie de Roopa Farooki.

Mon avis : J’ai un conseil très sage à vous donner, lorsque vous allez en voyage assurez-vous que le roman que vous aurez choisi d’emmener vaut le coup surtout si votre voyage dure 14 jours. Si non, c’est la cata et je sais de quoi je parle !

Bon, pour être honnête, je n’ai pas vraiment abandonné ce roman puisque je l’ai lu un peu au début, un peu au milieu et un peu la fin. Obligé de lire de cette façon histoire de ne pas rester 14 jours sans lire et fallait bien occuper mes soirées ! Ceci dit, je m’en serais bien passée car je n’ai jamais lu un livre aussi niais ou alors j’ai oublié ! Les personnages sont exaspérants et l’amour est à chaque coin de rue. Les ruptures, les secrets le sont tout autant et, je ne parlerai même pas des drames dramatiques. Mais, comme on est dans le monde des bisounours, tout le monde pardonne à tout le monde et tout va pour le meilleur des mondes. On pourra même ajouter : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…. ».

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* 1984 de Georges Orwell.

Mon avis : Eh oui, honte à moi certainement d’avoir abandonné ce chef d’œuvre ! Il n’est pas mal écrit c’est certain, ce n’est pas un mauvais livre non plus bien au contraire, mais j’ai bloqué. Ça n’avançait pas assez vite pour moi, ce n’était peut-être pas le bon moment pour que je le lise et, je n’étais peut-être pas non plus dans les meilleures dispositions pour le lire. Peut-être aussi qu’un jour, je retenterai l’expérience. Un jour, peut-être !

Avez-vous déjà lu un de ces livres? Les avez-vous aimés?